Bakasaru
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 Définitions marrantes ^^

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Miaka
Aptère
Miaka


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MessageSujet: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:43

Voici des petites choses que j'ai trouvées au hasard du net et qui me font pisser de rire.... On commence par la définition du boulet sur les forums:

I) Le non respect des règles

- Le boulet écrit toujours son topic dans le mauvais forum.
Exemple : topic « quelle ait votre chansom jpop préférer? lol » dans le forum achat et vente...

- Le boulet fait toujours un topic du genre « quel est votre ... préféré? » lors de son arrivée.
Exemple : topic « Quel est votre mambre de Dir Engrais préférer ? lol »

- Le boulet se sent utile lors de la création d'un sondage.
Exemple : « non non non répondez sans triché svp. aller je fait un classement du jour lol »

- Le boulet abuse de la fonction « nouveau sujet ».
Exemple : topic « vous avé vu battle royale 1? » suivi du topic « vous avé vu battle royale 2? »

- Le boulet est le champion pour créer des topics archi débattus.
Exemple : « où cé que je peu avoir des mp3? G pô trouver... LOL »

- Le boulet ne connaît pas la fonction « recherche » des forums qu'il fréquente.
Exemple : « je ne sé pas si on a dejà parler de sa ici mais où cé que je peut acheter des cd et dvd jpop? LOL »

- Le boulet ne connaît pas la fonction « éditer » et fait double post sur double post sans comprendre que ça énerve.
Exemple : Post 1: « LOL »
Post 2: « il va être genal cette album »
Post 3: « Je voulais dire génial, pas genal, mais génial, un album génial lol »


- Le boulet ne sais pas mettre un avatar.
Exemple : topic « comment je mé une image comme vous? LOL »

- Le boulet abuse des couleurs dans ses messages pour se démarquer.
Exemple : « Bonjour je sui nouvooo! lol »

- Le boulet abuse des smileys.
Exemple : « Dsl Je le ferait plus tears.gif cry.gif lol.gif »

- Le boulet poste le plus possible, soit parce qu'il n'a que ça à foutre, soit parce que c'est un nouveau jouet dont il ne peut se passer.
Exemple : Statistiques: 50 messages par jour. Grade : ne se déconnecte plus.

- Le boulet insiste pour faire de la pub pour son blog, site, etc.
Exemple : « je vous conseil d'aller sur mon site, www.letbou.fr.st, y a toutes les nouveauté et maime les news LOL »

- Le boulet écrit en majuscules parce qu'il pense qu'il sera plus lu.
Exemple : « LE WEE-KEND ARIVE ET JAI BESOIN DE FOTOS DE HUTADA IKARU LOL »

- Le boulet n'a aucune connaissance de l'orthographe et/ou écrit en langage sms.
Exemple : « X jpane c lé + grond!!! »

- Le boulet demande des choses qui se trouvent sur Google.
Exemple : « avé vous l'addresse de google.fr svp »

- Le boulet dialogue avec une autre personne à raison d'un message par minute, comme sur un chat.
Exemple : « lol » ; « je te dirai sa sur msn » ; « d'accord » ; « revenons au sujet »; « oui revenons au sujet lol »

- Le boulet ne sait pas faire un topic avec un nom précis, dans l'espoir que tout le monde lira pour connaître la suite.
Exemple : topic intitulé « Help » ou autres...

- Le boulet est une buse pour taper des adresses correctement.
Exemple : « G tapé [img*]http://C:\Documents and Settings\moi\secret\nepasregardé\ayumisuce1poney.jpg[*/img] sa marche po ! lol »

- Le boulet répond bien souvent pour ne rien dire.
Exemple : « bien di ! »

- Le boulet remonte de vieux topics pour ne rien dire dessus.
Exemple : « lol sa ses bien vrai! » sur un topic vieux de 3 ans...

- Le boulet n'a aucune connaissance de la ponctuation.
Exemple : « svp je cherch l'addresse de l'url de google.fr parske je suis bloquer lol svp faite viiite j'ai mangé des moule hier »

II) L'intégration du boulet

- Le boulet a tendance à lécher le cul pour se faire intégrer. Sans personnalité, il copie celle des autres pour être bien vu.
Exemple : « lol il et super ton avatar Toto428! » ; « ta trop raison Toto428! » ; « T trop marrant Toto428! »

- Le boulet est par conséquent pitoyable, car le plus souvent, il suffit d'un rien pour le faire changer littéralement d'opinion sur un sujet.
Exemple : « Non, cé pas vraie j'ai jamai aimé Toto428, arrêter! »

- Le boulet peut se montrer agressif, lorsque l'on souligne sa stupidité. Évidement, il ne peut pas comprendre nos arguments, et réplique avec des smileys méchants.
Exemple : « Et toi tes qu'un boulet aussi! » kill.gif couteau.gif tedbundy.gif

- Le boulet veut donner son opinion sur tout, surtout si celle là n'est pas fondé.
Exemple : « moi je panse que c'est nul! lol »

- Le boulet est capable de mentir honteusement pour s'intégrer facilement.
Exemple : notre_dieu_mana_sama écrit « je n'aime pas moi dix mois! arrêter!!! »

- Le boulet pense que tout repartira de zéro s'il se réinscrit.
Exemple : « nah mais ses truc la ses du passer jai changer et mon nom ses pas Toto13 mai Toto14. »

- Attirer la pitié est la dernière tentative désespérée de l'intégration du boulet.
Exemple : usage abusif des smileys qui pleurent ou invention d'une maladie ou de graves problèmes pour expliquer son « ancien » comportement.

- Le boulet ramène en général au moins un membre de sa famille ou un camarade de son collège sur le forum.
Exemple : « bonjour je suis Titi28 et je suis l'amis de Toto28 lol »

- Le boulet insulte en privé quand il sait se servir des messages privés.
Exemple : « Conar Toto970 le pédé lol »

- Le boulet menace de faire hacker le PC de celui qui souligne sa stupidité.
Exemple : « fait pas ton malin, parce que tu va bientôt plus avoir de PC d'ordinateur »

III) Les comportements divers

- Le boulet poste des messages de moins de 5 mots. Cela souligne son manque de réflexion et aussi le fait qu'il n'a rien à dire d'intéressant.
Exemple : « arrête! »

- Le boulet n'écoute jamais les arguments des autres parce qu'il vit dans son monde et pense avoir raison.
Exemple : « Gackt sama mon bb c le méyeur alor arétter! »

- Le boulet n'achète jamais rien mais est très exigeant sur ce qu'il vole.
Exemple : « je ne veut unikement ds dvd rippé! »; « 192kbp/s, sait pas suffison, ta pas l'album en 320 ou en flac? »

- Le boulet agace.
Exemple : « y paré k'il ya un boulé sur se forum, ou ilé? je les détéste ces conards de boulé! LOL »

- Le boulet ne sait pas faire une citation (part 1).
Exemple : mais c'est toi le boulet abruti! <QUOTE> </QUOTE>
« sa veut dire koi sa?? »


- Le boulet ne sait pas faire une citation (part 2).
Exemple : « oué ben comme disait confoisius « piere ki roule, tous les chat sont gris! » maidite sa lol »

- Le boulet a tendance à mentir sur son identité lorsqu'il se réinscrit, même avec l'IP à l'appui.
Exemple : « je ne sui pas Toto52 mais je suis son frere, je ne veux plus venir, enfin il ne veux plus venir LOL »

- Le boulet est toujours pressé.
Exemple : « REPONDER VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE »

- Le boulet s'énerve face à la vérité qu'il ne veut pas accepter.
Exemple : « merde Toto633 tu crois me faire du male avek tes sales vannnes mechente sur le visage refaite d'Ayumi, et ben tattort! sa me fé rien du tou! espaice de vieux conard, demin tes mort!! »

- Le boulet ne sait pas écrire « c'est ».
Exemple : « ses énervant a la fin, ces pas parce-que on marque moins de 5 mot que on est un boulet! sait vrai koi! »

- Le boulet ne sait pas non plus écrire « opinion », qu'il pense dérivé de « champignon » ou « oignon ».
Exemple : « donner moi vos opignions »

- Le boulet ne parle plus français lorsqu'il s'énerve.
Exemple : « j'a veoxn scalpel hfad gnayumi bien fait %lkgnopld merde Toto49 oalunx mour@mn eun fistule qgoa ahahahaha! lol »

- Et d'ailleurs même quand il n'est pas énervé, on ne comprend rien à ce qu'il raconte...
Exemple : « Ouai c pas faux mais bon C v(rai que jpan expo ces bien mé si jai pas mes chausssures sur moi ces different le seul reproche que l'on peut faire c que c dur de marché avec ou sent »

- Le boulet ne considère pas Internet comme un réseau d'échange d'idées ou de partage de données, mais comme un espace pour se faire des amis, ou pire, pour devenir quelqu'un. En conséquence, il ne peut comprendre qu'il y ait autour de lui des gens ne passant pas leur vie sur le Web et sortant de chez eux.
Exemple : « soyer gentil avec moi sinon vous aurez à faire à mon avatar lol »

- Le boulet change d'humeur comme de chemise.
Exemple : « Cest marrant ce que t'as mis. J'aime pas qu'on se moque de moi... ch'tadore! gros conard!! »

- Le boulet confond le participe passé avec l'infinitif.
Exemple : « tout le monde aime hide sama c'est obliger!!! »

- Le boulet croit qu'il suffit de reconnaître qu'il était un boulet pour ne plus en être un.
Exemple : « je suis plus un boulet ses finis sa! LOL »

- Le boulet se créer volontiers un compte spécialement pour écrire un truc pas très sympa sans se faire reconnaître.
Exemple : « Lui sait un con de tte fasson



....Le plus drole, c'est qu'au final on se rend compte que somewhere, on est soi même un boulet mdr mdr Very Happy
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:54

Et on continue. 2ème définition: le FANSUBBER.

Au détour de pérégrinations sur la toile, il n’est pas rare de tomber sur une nouvelle espèce qui, telle la perche du Nil, se reproduit à grande vitesse pour le plaisir de consommateurs toujours plus nombreux. Son nom : le « fansubber ». Penchons-nous sur le cas peu glorieux de ce phénomène. Ayant entre 15 et 25 ans (diviser le chiffre par 5 pour avoir l’âge mental), le fansubber est avant tout un « fan » (donc un amateur) qui s’est lancé dans le projet ambitieux de sous-titrer (« sub ») les nombreuses séries animées diffusées au Japon. Les éditeurs français, manquant de moyens, ne pouvant pas sortir toutes les séries, ou pas assez rapidement pour le fansubber, ce dernier s’engouffre dans cette brèche et profite de la démocratisation du haut-débit pour distribuer ses œuvres (appelées « releases ») sur Internet. Qu’importe que l’entreprise soit totalement illégale, le fansubber n’en a rien à carrer. Ce qu’il veut avant tout, c’est qu’on flatte son ego en venant télécharger « sa » production.
Mais où peut-on trouver ce Don Salluste des temps modernes ? Facile, il n’a qu’un seul lieu de vie, l’IRC. Protocole désuet, certes, mais qui lui permet une emprise totale sur son royaume. Son « channel » est en effet tout pour lui, il y règne en maître et peut se défouler comme bon lui semble pour pallier un complexe d’infériorité qui semble beaucoup lui peser. C’est aussi là qu’il a ses seuls (pseudo) amis. Quand on lit leurs discussions remplies de « lol » et autres « mdr », on pourrait croire que c’est en permanence la franche rigolade. Hélas ! On s’y fait plus chier qu’autre chose, chacun étalant l’affolante vacuité de sa vie. Mais pour le visiteur qui viendrait à s’aventurer sur les terres du fansubber, attention, zone protégée ! Le nouveau venu doit agir avec prudence et montrer patte blanche devant le maître (ou bien souvent les maîtres) des lieux. Et oui ! Bien que le fansubber sache pertinemment qu’on vient pour télécharger ses « releases », il n’est pas pour autant question qu’on vienne faire son « leecher » (comprendre : prendre sa vidéo et repartir sans piper mot). Non ! Il faut parler au fansubber, et avec courtoisie, sinon c’est direct la porte. Car le fansubber, en fier disciple de la Baronne de Rothschild, se fait le défenseur des bonnes manières.
Il est temps à présent de parler de ces fameuses vidéos produites par le fansubber. Il s’agit la plupart du temps d’animés sans aucun intérêt mais qu’il portera aux cieux puisque ça vient du Japon. En fait, pour ne pas se faire prendre de cours par les autres « teams », le fansubber saute sur tout ce qui est diffusé au Japon. De toute façon, ça n’ira jamais bien loin : le fansubber n’étant pas un stakhanoviste, après avoir sorti deux ou trois épisodes d’une série pour se faire mousser, il passera rapidement à une autre. Chez lui, tout n’est qu’apparence… comme pour les sous-titres de ses vidéos ! En effet, le fansubber a fait une recherche poussée sur les polices de caractères pour trouver la plus illisible possible, se croyant supérieur aux sous-titres professionnels en Arial si « communs » et si « laids ». Car le fansubber est un amateur d’art. Grâce à sa maîtrise de logiciels toujours plus perfectionnés, il fait maintenant des effets sur les sous-titres pour les rendre plus « vivants ». Pour nos yeux, ils sont surtout « illisibles ». Mais le fansubber s’en fout… Pour la traduction, le fansubber fait également des merveilles, car il est bilingue. Ou plutôt croit l’être. Car il ne parle pas japonais ! Il se contente le plus souvent de récupérer les vidéos sous-titrées par ses camarades américains qu’il essaye de traduire avec ses maigres bases d’anglais héritées du collège (le seul cycle qu’il ait terminé). Le résultat est bien entendu à mourir de rire… Mais gare à vous si vous venez le critiquer !
Cependant le fansubber se place désormais au-dessus de ces polémiques puériles : il vise désormais plus haut. Son travail mené avec tant de professionnalisme lui a tellement gonflé le melon qu’il veut devenir traducteur officiel pour des éditeurs français de dvd. Persuadé qu’il fait mieux qu’eux avec son niveau CP et ses effets typographiques qui rendent aveugle, il est prêt à leur donner des leçons. On pourrait légitimement penser que ce guignol se ferait refouler illico presto… Il n’en est rien ! Car certaines sociétés, prêtes à tout pour tailler dans les dépenses, n’hésitent plus à employer ces ados boutonneux à peine sortis du bac (quand ils l’ont eu) qu’on peut payer au lance-pierres. Une reconnaissance ultime pour le fansubber, qui va pouvoir faire la nique à ses petits copains qui continuent de traduire « pour la gloire ».
On reconnaît bien là le côté gamin du fansubber. A l’école, il se vantait d’avoir les plus belles billes, et croyait faire mourir de jalousie ses petits camarades avec ses bigarreaux schtroumpf ou lune. Bien des années plus tard, c’est toujours un sacré boulet.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:57

Suite: Définition de la PAUVRE FILLE (tjs dans le domaine de la Japan passion)

Nunuche, dinde, idiote, conne, fashion victim... Les mots ne manquent pas pour nommer ce genre de nanas omniprésentes dans le milieu des japonisants. Nous avons choisi le terme de « pauvre fille » pour la désigner avec tout ce que cela implique.
On la voit arriver de loin avec ses fringues choisies dans le noir et autres attitudes frisant la trisomie. Totalement superficielle et futile, une seule chose compte chez la pauvre fille: son apparence! Qu’elle soit belle ou moche, l’ego est monstrueusement développé chez elle et elle fait tout pour le mettre en avant: coupe de cheveux à 100€, maquillage à la Végétaline, vernis fluo, parfum écœurant à la vanille, loose socks, portable traînant au cul tout un tas de breloques de mauvais goût en provenance directe du Japon (triple pléonasme). Tout est factice et rapporté chez elle, rien n’est naturel à part sa connerie. Se sentant proche de ces pandas japonais appelés « ganguro », la pauvre fille ressemble à une touriste partout, même dans sa propre ville. Elle adore suivre la mode japonaise, avec trois ans de retard...
Etant creuse intérieurement, c’est sur la petite touche magique, le détail qui tue, qu’elle compte pour s’élever au-dessus de la tourbe. Pour se faire, la pauvre fille a le sens du sacrifice. Elle sautera des repas s’il le faut pour financer ses faux ongles qui clignotent, la dernière paire de moon boots à talons-aiguille ou son paquet de serviettes hygiéniques Hello! Kitty. La convoitise est son point faible. Elle adore baver devant une vitrine, réelle ou online, en s’imaginant posséder sa lubie du moment. Elle ne parle que de ça pendant un mois, elle le dessine parfois. Une fois l’objet acquis, elle en profite un peu et puis le laisse très rapidement pourrir dans un coin pour finalement le revendre sans regret l’année suivante sur Ebay. Elle a, entre temps, recommencé le même numéro avec un autre objet. La pauvre fille est une bouteille de soda gazeux qu’il faut continuellement agiter sinon les petites bulles retombent. Son engouement pour quelque chose à la même durée de vie que son rimmel.
Jamais elle ne s’est remise de son enfance nourrie de Barbie, symbole même de la pétasse matérialiste, et surtout de séries animées japonaises avec des magical girls dedans, comme Sailormoon par exemple. Ce fut le déclic. Combien de monstres le Club Dorothée a-t-il engendré ainsi? Toute sa vie ne sera qu’une suite de rose bonbon, de paillettes, d’étoiles, de petits cœurs et une conception de la réalité proche de celle de Bisounours Land. Elle parle en bébé, glousse énormément et écrit en langage SMS sur les forums. A ce propos, on la reconnaît très vite sur ces mêmes forums grâce à ses immenses bannières en .jpg baveux et/ou avatars multicolores avec son prénom ou pseudo écrit dessus. Certaines ne dépassent pas les 6 ans d’âge mental...
Sa conversation fout le bourdon, tout tourne autour de sujets futiles et inintéressants: la mode, sa collection de poupées, son dernier piercing en date, ses tongs, son voyage au Japon où elle a fait toutes les boutiques de Shibuya, la nouvelle coiffure d’une chanteuse Jpop etc. Inutile d’essayer de lui parler de politique, ça ne l’intéresse pas du tout ou juste pour dire que Bernadette Chirac a beau s’habiller en Chanel, elle reste hideuse et n’a aucune classe, ce qui n’est pas faux d’ailleurs...
Elle tient sur moins de 500 mots de vocabulaire, les confond entre eux, comprend rien, fait rire sans le vouloir et sans savoir pourquoi. Tout le monde se fout de sa gueule par derrière. Des Cathy Guetta en puissance!
La pauvre fille vit dans un rêve éveillé. La misère, la maladie, la mort, ça n’arrive qu’à la télé pour elle, dans des pays lointains... Le vrai malheur pour elle, c’est d’être à court d’auto-bronzant un samedi soir, se casser un ongle ou d’apprendre que son esthéticienne ne pourra pas venir lui faire le maillot à domicile... Devoir se montrer telle qu’elle est, sans masque pour se cacher, est son angoisse la plus profonde!
Ses loisirs tournent autour du cosplay, lire des shoujo manga, danser, faire du shopping, maquiller sa poupée, voir d’autres pauvres filles, s'occuper avec amour de son clébard virtuel sur sa Nintendo DS rose pendant que son vrai chien crève de faim dans la cuisine, entamer des régimes de deux heures et se regarder dans la glace. Très important ça! Comme tous les cons de la jeune génération, elle a un Skyblog. Faisant perdre 8/10 à chaque visite tant les couleurs sont criardes, c’est un temple érigé à sa propre gloire. Grâce à son numérique, elle pond galerie sur galerie: elle avec ses « koupiiiiiineuh » (voir notre dictionnaire de la pauvre fille pour comprendre la signification de ce mot et d'autres qu'elle emploie sans arrêt...), elle avec ses parents, elle avec son chien, elle avec elle... Elle! La star!! Elle se voue un véritable culte de la personnalité. Un mélange d’exhibitionnisme latent et de mégalomanie puérile. Elle voudrait tant être célèbre. En public, elle reste modeste, disant qu'elle se trouve moche et qu'elle a un gros cul. En fait, elle attend qu'on lui dise le contraire, ça la flatte et la rassure.
Paris Hilton est son modèle de perfection physique, Robbie Williams son amant imaginaire quand elle se doigte, Harry Potter sa bible, les Sims son jeu vidéo phare, Le Journal De Bridget Jones son film culte, Star Academy l'émission à ne jamais rater, Peach Girl son manga fétiche. Des références!...
Le mariage est une de ses obsessions. Le plus tôt possible sera le mieux. D’une part, parce que rester seule plus de 10mn lui est insupportable et de l’autre, pour pouvoir enfin porter une robe de mariée. Comme Muriel, c’est un de ses rêves d’enfance. Elle veut la totale là-dessus, avec la calèche tirée par les chevaux blancs, les fleurs d’oranger, la pièce montée de 4m, le lancer de bouquet, 400 convives, tonton René bourré au mousseux et qui vomit partout, la danse du tapis etc. Bref! le parfait mariage beauf de province! Et puis quelle merveilleuse occasion pour elle d’être le centre d’intérêt et recevoir le plein de cadeaux. Quand elle aura des gosses, lui faisant ainsi doubler sa culotte de cheval, elle continuera de jouer à la poupée en les habillant et les déshabillant, en leur mettant du parfum sentant le chocolat, et en leur conseillant de toujours sourire dans la rue pour bien montrer aux gens qu'ils croiseront à quel point leur si jolie maman est gentille avec eux...
Contrairement aux autres loseuses japonisantes (gothiques, visualeuses, yaoi, béjhideuses etc.), la pauvre fille consomme de l’épiderme masculin. Elle a très souvent un coquin voire même plusieurs, parfois en même temps... Les pouffiasses attireront toujours de la clientèle. Le plus dur pour son mec sera de la présenter à ses potes sans que ceux-ci n’éclatent de rire...
Elles changent de meilleur(e) ami(e) toutes les 30 secondes, se veulent kawaii même quand elles dorment, s’enflamment pour rien, aiment tout ce qui est soi-disant positif (l’amitié, l’été, les vacances, le soleil, la mer, sucer...) et fustigent les trucs négatifs « parce qu’il y a déjà assez de gens méchants comme ça dans la vie, bouh! »...
Ne les démolissez pas si vous en rencontrez, mais amusez-vous à leurs dépends. Prenez-les pour ce qu’elles sont mais en la jouant second degré vu qu’elles ne le comprennent pas. Vous passerez un excellent moment de détente. Elles sont la plupart du temps pas méchantes, juste « gentilles » comme on dit... Par contre, n’hésitez pas à les humilier dès que vous le pouvez. Elles ont sérieusement besoin de recevoir quelques coups de pieds dans leur cul mou afin de leur faire prendre conscience des choses. Par exemple, pour Noël, offrez-leur un coffret anti-cellulite assorti d’un ravissant gant de crin. Ça les mortifiera au plus profond d’elles-mêmes car, comme toutes ces idoles en carton-pâte n’aspirant qu’à être aimées, elles sont bourrées de complexes.


tout ceci est de l'humour, à rpendre au 2nd degré, et j'adore ce type d'humoir noir et sadique, méchanceté gratuite, tout pour plaire quoi ^^
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:58

LES BLOGGEURS:

Les nouvelles trouvailles technologiques nous permettent chaque année de repousser un peu plus les limites de bêtise humaine. Il y a en ce moment les baladeur mp3 que l’on porte autour du cou. Les vaches ont une cloche, les bœufs un lecteur mp3, avec dedans 99,9% de contenu illégalement téléchargé... Mais il y a bien pire que ça.
Quand Internet explosa vers 1998/99, il était de mise de créer sa propre page perso, racontant sa vie avec de nombreuses photos illustrant son bonheur familial (marié par dépit, deux gosses qu’on a pas réellement voulu...), sa réussite (enfin un CDI et 1000€ par mois net, il va pouvoir se lancer dans trente ans de crédit pour une cage à lapin plantée dans un champs de patates...) ou ses orgasmes en direct pour les plus coquins. Maintenant que ces fameuses pages persos au code bancal, truffées de fautes, de gifs animés, de couleurs baveuses et dont le compteur n’a jamais dépassé plus de deux chiffres en cinq ans (seuls les Japonais produisent encore, et avec le plus grand sérieux, des sites sous cette forme), ont rejoint la panoplie du parfait ringard, il fallait trouver quelque chose de mieux pour inaugurer ce nouveau millénaire. C’est chose faite: voici le blog.
Véritable phénomène de société, ce qui nous démontre une fois de plus à quel point nous sommes malades et névrosés, les blogs sont des journaux intimes virtuels mais publics cette fois-ci. Et oui, avant, les journaux intimes à l’ancienne se tenaient sur un carnet de papier. Les nunuches solitaires étaient leurs plus grosses clientes. Jour après jour, se mettant en mode < CALIMERO ON >, notre future maniaco-dépressive couchait sur son papier bleu ciel, à l’encre sentant la framboise, ses angoisses existentielles (« Bouh, que vais-je avoir comme cadeau pour mon anniversaire? »), ses nombreux films faits sur un garçon vu de très loin (« il m’a parlé aujourd’hui!!! Il m’a dit: « Pousse-toi! », je suis sure qu’il veut qu’on couche ensemble tous les deux, hi hi hi! »), ses découvertes du sexe (« avec trois doigts, c’est encore meilleur! ^^; »), quelques poèmes merdeux et autres collages de photos de chanteurs à la mode découpées fébrilement dans un Ok-Podium. Elle fermait ensuite à clé ce confident muet puis le planquait sous son lit, priant inconsciemment que sa mère ne le découvre un de ces jours en passant l’aspirateur dans sa chambre au papier peint dégoulinant de motifs roses. C’était grotesque mais personne n’en entendait jamais parler. Le mot « intime » prenait tout son sens. Terminée la pudeur désormais! Les blogs ont un grand point commun avec la télé réalité: le déballage de la vie privée devant tout le monde! Le principe n’a tout de même pas trop changé: journal intime de papier ou blog virtuel sur le web, c’est le même appel au secours qui s’en dégage. La solitude, le besoin de parler, d’exister, de se confier et le manque de communication en général se soignent à coup de blog de nos jours.
Les blogueurs se livrent intégralement. Leur prose est une sorte de miroir de leur âme. En les lisant, on comprend de suite à quel point ils se font chier dans la vie. Il s’en dégage un incroyable sentiment de vide, de gâchis, de perte de temps. Un trou noir abyssal qui vous aspire le cerveau. Ils ne sont rien, il ne se passe rien dans leur quotidien mais ils tiennent tout de même à le faire savoir au reste de la planète! Une raconte ses derniers achats en manga ou DVD, l’autre affiche ses dessins moches que personne ne voudra jamais; un utilisateur lambda expose les photos de ses amis qu’il voit tous les jours à la fac, untel raconte ses rêves faits pendant la nuit... La même réflexion revient à la lecture de ces vortex virtuels: « Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre???? » Quand on a rien à dire, on devrait fermer sa gueule, disait Coluche. Si ce judicieux conseil était appliqué à la lettre, les blogs n’existeraient pas et ça nous ferait des vacances. Peut-être que cela nous priverait aussi de quelques nombreux fous rire et autres sentiments de pitié devenus si rares dans notre société insensible.
Pour meubler les pixels vides entre deux phrases aux fautes indescriptibles, nos blogueurs adorent poster des photos prises avec leur numérique reçu à Noël. On flashe tout: la portée de clébards fraîchement nés, la chambre, un goûter minable entre loseuses, le panneau de publicité municipale en face sous la neige, certaines vont même jusqu’à prendre en photo ce qui passe à la télé. 20 ans de technologie numérique pour en arriver là...
Qui est le public de notre blogueur? Lui-même déjà, c'est lui qui fait le plus tourner son compteur en se rendant des dizaines de fois par jour sur son blog afin d'y lire d'éventuels commentaires. Ensuite, son entourage le plus proche. Ses rares amis de classe, sa famille, et basta! On tourne sur moins de 10 personnes et les commentaires ne sont que des private jokes à deux balles... Fascinant!
Le blog ne dure pas bien longtemps, moins d’un an en moyenne. Il est très vite abandonné par manque d’envie. L’excitation de la nouveauté s’est émoussée et puis surtout, écrire, même en SMS, c’est chiant pour notre blogueur. Il préfère nettement causer dans son téléphone. Celui qui inventera les blogs vocaux sur portable* fera fortune auprès des cons. Parfois, il l’abandonne brutalement et kille le compte après avoir lu des commentaires sévères sur sa non-existence et/ou ses dents jaunes. Il expose sa vie sur la place publique mais espère secrètement que personne ne la lira...
Le seul désavantage majeur des blogs classiques est le manque de choix de polices de caractère. Avec de l’Arial ou du Verdana, les pauvres filles ne peuvent pas faire de petits ronds, voire même de petits cœurs, sur les i comme elles ont l’habitude de le faire depuis toujours dans leurs rédactions. Qu’importe! un lien menant au trailer du prochain Walt Di$ney ou le site officiel d’Harry Potter et la connerie humaine refait de nouveau surface. Chassez le naturel...
Les blogs les plus hallucinants sont chez Skyblog, une filiale de Skyrock. Il était clair que vu la provenance, la clientèle n’allait pas être des prix Nobel. Skyrock participe activement depuis quelques années, et avec succès, à la lobotomisation de la jeunesse d’aujourd’hui. Les parents-beaufs regardent TF1, leurs gamins-beaufs écoutent Skyrock. Des holocaustes quotidiens de neurones...
On trouve chez eux le plus incroyable ramassis de dégénérés de la nouvelle génération revendiquant haut et fort leur inculture crasse. Skyblog est la poubelle virtuelle de la jeune génération: pleine de déchets nauséabonds et non recyclables. Au cours de nos pérégrinations, jamais nous avons vu, pour l’instant, un Skyblog intelligent, avec du fond et une bonne maîtrise du français de la part de son créateur, jamais! Admirez la finesse des slogans de leurs bannières de pub pour des services téléphoniques surtaxés: « T’as envie de choper? », « Micro-pénis, poitrine trop plate, tu te trouves mal foutu(e), qu’en pensent les autres? », « T’es pudique ou exhibo? », « T’es premier(e) de la classe et personne te parle? » Pour Skyrock, avoir de la culture est une honte. Ça doit même être un critère de non sélection pour devenir animateur chez eux quand on les entend le matin... Génération d’abrutis et également de voleurs puisque neuf fois sur dix, les articles Jpop postés sur les Skyblogs sont des copier-coller effectués sans accord et venant de portails et autres sites originaux. De toute façon, avec Skyrock, qui est la radio du rap, les voleurs ne pouvaient pas être bien loin...
Paradoxe total! Le blog est fait pour raconter sa vie mais ceux qui en tiennent un n’en ont pas du tout. Quant aux autres qui en ont une, ils n’ont pas le temps de la déballer car trop occupés à la vivre.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:59

LE FAN DE YAOI (je vais éviter de mettre celle ca sur forum manga car y'en a pas mal, des fans de Yaoi mdr)

Le yaoi est un courant mineur du manga mais que leurs fans (féminines et hétérosexuelles à 95%, le reste étant composé de gays masculins honteux les lisant en cachette) essayent de faire passer pour majeur, un peu comme le rock visuel en Jpop… Ces mangas ne tournent qu’autour d’une seule chose : l’homosexualité. Les histoires ne sont que des prétextes pour dessiner des partouzes mettant en scène des personnages d’anime/manga du même sexe ou des artistes célèbres. Pour ces derniers, ça remplace les infos privées que les fanatiques n’ont pas.
Pour occuper ses looooooongues journées entre deux cours qui la mèneront à l’ANPE, la fan de yaoi en dessine elle-même. Enfin, le mot « dessiner » est à prendre au dernier degré ici car tous ces pauvres tâcherons adeptes du fan art, mais se prenant tout de même pour des génies parce qu’ils mettent en couleur leurs croûtes sous Photoshop, ne savent que recopier les cases de leurs dessinateurs favoris, Kurumada ou Clamp en tête ; des mangakas qui, eux-mêmes, n’ont jamais su dessiner correctement…
Plus large que haute, avec de grosses lunettes, s’habillant mal, le grouin et le front luisants, vivant le plus souvent dans une ferme plantée au fond du cul de la province française, la fan de yaoi donne ses lettres de noblesse au terme de « loseuse ». Elle ressemble beaucoup aux gothiques me direz-vous. Oui, mais il faut savoir que les deux milieux se fréquentent assidûment. Qui se ressemble s’assemble. Certaines cumulent même le double handicap « gothique fan de yaoi » à la fois. Pas de pot...
Notre grosse vilaine n’a pas d’amis véritables. Ses seuls compagnons fidèles sont ses petits dessins qu’elle scotche fièrement sur les murs en crépi de sa chambre pour que tout le monde les voit, mais comme personne ne vient jamais lui rendre visite... Elle adore gribouiller, avec de nombreuses erreurs de perspective et d’anatomie, ce qui restera toujours la marque de fabrique des mangas et de leurs élèves, des torses imberbes de mecs truffés d’abdos, des culs masculins dilatés, des bites surdimensionnées dressées vers le ciel, des fellations entre hommes ruisselantes de sperme etc. Ça l’excite. Du véritable touche-pipi avec la main humide ! En fait, elle couche là sur son papier-machine tous ses fantasmes nés de sa frustration.
Comment fait-elle ? Elle ne va pas dessiner tout ça de mémoire puisqu’elle n’a jamais eu de mec. Même un baiser, elle ne sait pas ce que c’est. A part son père ou son petit frère, elle n’a jamais réellement vu de messieurs tous nus. Alors elle va au plus pratique : elle pioche dans ses mangas yaoi favoris achetés par VPC. Voilà pourquoi les scènes de fesses de ces bouquins se ressemblent toutes !
Elle se croit tolérante et ouverte d’esprit en disant « comprendre » les homosexuels alors qu’elle en a jamais rencontré de sa vie. Les gays n’ont pas besoin de compréhension d’ailleurs, on n'est plus dans les années 50 et cela insinue une notion de pitié insupportable. Ils veulent juste qu’on arrête de penser que « gays = mecs qui s’enfilent » et « lesbiennes = nanas qui se broutent » vu que c’est ce que pense la majorité des hétéros lorsqu’ils en rencontrent. Les gays réclament surtout le droit à l’indifférence.
En réalité, les homos et leur cause, notre mongolienne s’en fout complètement. Le yaoi est simplement la meilleure solution qu’elle ait trouvé pour s’exciter à peu de frais en voyant encore plus de beaux mâles au cm². Comme toutes les personnes sortant peu, elle a du mal à réaliser que ça puisse se faire dans la vraie vie et se montre extrêmement réac devant la réalité. D’ailleurs, ses mangas sont exclusivement masculins, elle déteste ceux avec des lesbiennes qu’elle trouve immondes. Elle aime les homos mais uniquement lorsque ce sont des hommes et obligatoirement super mignons. Il faut que ça colle avec sa vision hétérosexuelle des choses. Ça rappelle ces blaireaux tannant leur copine pour faire un trio avec une seconde fille et les voir se tripoter pour le plus grand plaisir de leur seigneur et maître. Mais hors de question pour lui de rendre la politesse à sa nana avec un autre mec. Ça va pas non ? C’est pas un pédé lui !! La fan de yaoi est pareille, la même mentalité de gros con, le côté pauvre fille en plus.
Il y a de ça 15 ans en arrière, les paumées se frottaient l’oreiller en pensant très fort à Patrick Bruel ou Anthony Dupray. Maintenant, c’est en lisant des mangas yaoi avec « Gackt sama » se faisant casser le cul par le Dr. Slump…

Addendum: nous avons récemment découvert une autre catégorie, très proche du yaoi, et dont nous ne soupçonnions même pas l'existence tant elle est grotesque et hallucinante de connerie: le slash. Les amateurs de slash n'ont rien à voir avec des fans du guitariste des Guns N' Roses... Non, les « slasheurs » sont des gamins de 14 à 17 ans maximum, tous hétéros évidemment, dont les hormones fonctionnent un peu de trop et qui voient des pédés partout. Pour eux, deux mecs se promenant ensemble, ce ne sont pas des amis mais des gays et qui rentrent chez eux certainement pour s'enfiler... Pour évacuer de leurs cerveaux malades leurs fantasmes de collégiens découvrant le sexe, ils gribouillent, avec d'énormes fautes et dans un style improbable, des fan-fictions de cul totalement débiles mettant en scène leurs héros favoris, le plus souvent venant de chez Harry Potter, Naruto, Star Wars ou les personnages du Seigneur Des Anneaux. Vu leur niveau intellectuel, cela aurait été étonnant qu'ils écrivent une histoire torride entre Jean Valjean et Javert... Pauvre jeunesse ! Voyez à quoi ça mène de se faire chier toute la journée dans une chambre minable et d'être sans véritables amis. Et n'oubliez pas la superbe phrase d'un de ces prix Nobel prélevée sur un de leurs forums:

- En tout cas, je préfère être yaoiste que con! ...c'est moins génant!

Tu l'as dit bouffi!
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:00

LE MYTHO DU NET:

Le mytho du Net est un superbe spécimen dont tout tourne autour de l'envie, de la jalousie, de la haine et d'un énorme sentiment de rejet. Comme tous les ratés confirmés et conscients de l'être, son désir secret est d'être reconnu et adulé afin de prendre sa revanche sur le monde. Pour arriver à ses fins, il n'a pas d'autre choix que d'être partout à la fois. Il installe donc sa tente préfabriquée sur les forums les plus visités, surveille tout le monde et joue les inspecteurs des travaux finis des véritables acteurs du web qu'il hait et dont il convoite tant la place.
Il les hait mais avant de passer en mode offensif, il a tout de même essayé de devenir leur pote en utilisant essentiellement sa langue et des tonnes de cirage. Opportuniste et intéressé, cet orateur mielleux utilisera tous les discours les plus flatteurs et les attitudes les plus basses pour parvenir à ses fins. C'est tellement gros et ça sonne tellement faux qu'on lui claque bien souvent la porte au nez tel un vulgaire représentant en aspirateur. Il s'y voyait déjà, faisant partie de cette élite, régnant sur les néophytes, et tous ses rêves de gloire s'écroulent. La désillusion est tellement grande et la vexation si cuisante qu'il ne lui reste plus que la haine comme réponse. Comme ces ados rejetés par leur amour platonique.
Puisqu'il ne pourra jamais intégrer ce club très fermé, il essayera de le détruire par tous les moyens. Prenant en grippe l'un de ces chefs de meute qui l'a rejeté, et une fois planqué derrière tout un tas de pseudonymes différents donnant faussement l'illusion du nombre alors qu'il est tout seul, et surtout de programmes le rendant incognito, tel un véritable corbeau du Net, il diffame, délatte, affabule, « mythonne », théorise, parodie, salit, bave, dégueule et hurle son amertume dans un désert virtuel et devant des quidams ne comprenant pas très bien de qui ou quoi il parle. Il est si aigri qu'il peut jusqu'à monter des sites ou blogs bidons sur son ennemi juré, avec force mauvais montages-photo, et coulant bien vite pour cause de diffamation évidente, ce qui ne l'arrange pas niveau amertume.
Comme il a souvent beaucoup de temps libre, il faut bien qu'il s'occupe un peu. Il passe donc ses journées à espionner et à classer la moindre info perçue sur son ennemi. Son sport préféré est de prendre le nom de cette nemesis perso et de se faire passer pour elle en parsemant les forums de posts diffamatoires qu'il ne manquera jamais de montrer ensuite comme preuves irréfutables lorsqu'il reprend sa vraie-fausse identité. « Regardez, il a écrit ça, c'est un fou, je l'ai toujours dit ! » S'il avait eu un véritable talent d'acteur, ça aurait pu marcher mais hélas... Remercions quand même Internet d'avoir permis la renaissance d'une catégorie de personnage que l'on croyait totalement disparu depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale. En remontant l'arbre généalogique du mytho du Net, on devrait pouvoir trouver des collabos notoires et autres grands-mères tondues. Le pays serait à nouveau envahi, il dénoncerait sans remord son ennemi aux autorités d'occupation. N'oublions pas que les dénonciateurs sont toujours des gens qui ont des choses à cacher.
De par sa nature, le mytho est nécessairement lâche, veule et hypocrite. Lorsqu'on lui propose un travail en équipe, il est prêt à tout pour plaire, mais qu'il rencontre une niche plus accueillante entre temps et il larguera l'ancienne sans état d'âme, allant même jusqu'à mordre la main de ses premiers maîtres qui l'ont si bien nourri pendant quelques temps. Le mytho du Net est avant tout un chien en quête d'un maître digne de lui.
Il promet énormément, parle de projets futurs immenses qui écraseront tout le monde et brasse beaucoup d'air autour de lui afin d'avoir une petite cour de fidèles gogos prêts à gober ses discours pompeux et fumeux. Evidemment, rien n'arrive jamais mais il a toujours une bonne excuse pour expliquer ce néant ; celle du complot contre lui revient le plus fréquemment. On l'empêche de travailler parce qu'il est trop dangereux, il sait trop de choses, il gêne ceux déjà en place qui ne pourraient pas lutter face à lui alors on lui met des bâtons dans les roues... Quelle imagination !
Cette plaie humaine se fait démasquer à cause de deux points faibles qui lui sont fatals. Le premier est qu'il est persuadé d'être meilleur que vous ! Il ne cessera jamais de vous faire remarquer qu'il a des contacts très pointus avec le milieu professionnel, que le domaine de la communauté qu'il vise n'a pas de secret pour lui, qu'il était là avant tout le monde, qu'il connaît personnellement quelques célébrités du milieu etc. Son second point faible est son absence de bilan. Quand on fouille un peu le passé du mytho, on s'aperçoit qu'il n'y a rien du tout ! Pas de travail sérieux, pas de fond ni de forme, rien ! C'est une véritable baudruche pleine de vide. Que de la gueule ! Mais il s'autorise tout de même à juger le travail des autres et n'hésite pas à leur donner des conseils afin d'améliorer la chose.
Avec une telle attitude, il finit par se griller tout seul. S'il ne se fait pas virer avant, il part de lui-même, furieux et incompris, jouant les martyrs, sans oublier d'effacer tous ses anciens messages. Hélas ! on ne se débarrasse pas de lui comme ça. Même lourdé par la grande porte, il reviendra toujours par la fenêtre au bout de quelques mois avec un nouveau pseudo, une virginité toute neuve mais la même attitude ! Ça le mène, c'est plus fort que lui. Seul le bannissement de son adresse IP permet d'en finir définitivement avec cet étron flotteur.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:01

LE COSPLAYER (celle la aussi je vais éviter de la mettre sur FM car y'a des cosplayeurs mdr)

Le cosplayer est un monument à lui tout seul. Rarement la bêtise humaine et l'absence de dignité ne se sont autant distinguées qu'avec lui.
Souvenez-vous de vos Mardi-gras à la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crépon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journée en chantant les génériques de dessins animés à la mode dans la cour de l'école. C'était mignon tout plein. Et bien le cosplay, c'est la même chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face désormais acnéique des déguisés !
Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit débarquer depuis quelques années dans les salons dédiés aux « japoniaiseries » des armées entières d'épouvantails grimées avec les moyens du bord et prêtes à se donner en spectacle à l'aide d'une chorégraphie improbable mais qu'elles ne manqueront jamais de filmer en numérique pour la proposer ensuite, fièrement, sur un site dédié, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient là l'aspect primordial du cosplayer : être vu !
Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l'année. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, Noël en décembre… Chaque jour passé le rapproche un peu plus de celui où la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bénit, il chine à la recherche de tissu bon marché, découpe, scotche, colle, coud et répète devant son miroir.
Démarré au départ comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une véritable institution dans les salons et pris très au sérieux par ses fans les plus durs. C'est désormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n'en demandaient peut-être pas tant. Amusons-nous un instant à imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, où l'on fait entrer plus de personnes que les règles de sécurité ne l'autorisent juste pour faire plus de fric, et la tâche ingrate pour les parents que de devoir reconnaître à la morgue les corps carbonisés de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costards…
Mais entre ceux qui ne sont là que pour s'humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisés par Moltonel. On les voit, paradant à l'aide d'armures de Chevaliers du Zodiaque taillées dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prétention et d'imbécillité. Et ne parlons même pas de ces ersatz de filles moches aux cuisses flasques toutes piquetées de cellulite tremblotante, empaquetées tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censés représenter des costumes de « magical girls » et prêts à exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se réservent-elles pas pour d'autres salons, celui de l'agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c'est de l'art ! » Et du lard surtout…
Pour une large majorité de ces résidents permanents du pays des rêves, le cosplay sert surtout de thérapie grâce au transfert de personnalité. Costumés comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu'ils aimeraient tant être dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l'anonymat. Enfin ! ils ressemblent à ces héros de la télé qu'il visionnent toute la sainte journée. Ces cosplay sont de véritables soupapes pour évacuer le stress de gens sans personnalité se morfondant dans une vie minable et un complexe d'infériorité hors norme.
L'argumentation des fans de ces bals costumés pour adolescents attardés et restés bloquer dans une enfance insouciante et idéalisée est : « C'est pour délirer entre amis ! »... Drôle de délire quand même. Et drôles d'amis également. Ils ont beau dire qu'ils sont là uniquement pour amuser la galerie, c'est faux. Leur désir est avant tout d'être vu, de devenir l'attraction du moment le temps d'un après-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l'espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n'hésitant pas à revêtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n'est rien d'autre que de l'exhibitionnisme.
A bien regarder, le cosplayer n'a même pas besoin d'être ridiculisé ou traîné dans la boue, il s'en charge lui-même à chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de découvrir grâce à ces imbéciles qu'il y a toujours plus bête que soi ! Espérons qu'un jour le cosplayer comprenne que ses tenues grotesques et autres chorégraphies épileptiques font que l'on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achève.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:01

LE VISUALEUX:

Le fan de rock visuel, ou « visualeux », est une véritable machine à remonter le temps. Lorsqu'on le rencontre, il ne peut s'empêcher de vous parler d'artistes morts ou complètement oubliés au Japon depuis presque dix ans. Le visualeux ne retient rien de l'actualité musicale actuelle, mis à part ses rares fossiles encore en activité et obligés de s'auto parodier pour continuer de vivre, Dir En Grey en tête.
Le visualeux tourne en rond, il stagne dans une période révolue, comme ces Japonais qui pensent encore que la chanson française ne se compose que de Sylvie Vartan, Jane Birkin ou France Gall... Ses sites ne sont que des archives, des images du passé, jaunies, défraîchies. Pas ou peu de news, juste des annonces de best of, de séparation, de décès ou des dates d'anniversaires très nostalgiques. Taxidermistes dans l'âme, ses idoles sont, et seront toujours, X Japan, Luna Sea, Malice Mizer et surtout Hide comme porte-parole du mouvement et passé au rang de mythe car arraché à la vie trop tôt par une sournoise attaque de serviette chaude...
Le visualeux ne pourra jamais passer à autre chose. Dans 20 ans, il continuera de se débarrasser de ses pellicules à grands coups de « head banger » au son des mêmes disques bruyants et sera toujours bloqué sur ses Zaza Napoli en version zombie et autres mecs en porte-jarretelles. Certaines pauvres filles vont même jusqu'à les trouver beaux ! « Mana sama, tu es si mignon, hi hi hi ! »...
Le rock visuel, appelé également visual rock ou visual kei suivant le taux de snobisme de ses fans, se définit comme un courant 100% japonais. Il faut rire ! A part le walkman, les Japonais n'ont jamais rien inventé en musique ! Ils piquent des trucs qu'ils améliorent plus ou moins ensuite, nuance ! Quand on a un peu de culture musicale, ce qui est rare parmi les fans de musique japonaise, on s'aperçoit de suite que le rock visuel, c'est du pudding ! Pour la zik, on pique tout au hard FM américain des années 80, comme Def Leppard, Motley Crue, Poison ou Cinderella par exemple. Quant au maquillage et autres fringues de tata, le rock visuel doit tout au glam rock des années 70 (Marc Bolan de T-Rex, Roxy Music et autres David Bowie période Ziggy Stardust et Aladdin Sane), sans parler d'Alice Cooper et de Kiss pour le côté grand-guignolesque et de quelques touches de gothiques voire même de new wave. Notons également que Poison ou Cinderella, très connus au Japon, jouaient également à fond la carte des maquillages, coiffures à la Jem et les Hologrammes et autres talons hauts au moment même où le visuel naissait. Que seraient les fans de visuel sans les Anglo-saxons ? Des comiques essayent de nous faire avaler que les costumes et autres maquillages de ces clowns métalleux japonais sont directement issus du théâtre No et autre Takarazuka... Rires garantis !
Avant l'illumination, ou plutôt le plongeon dans les ténèbres, le visualeux n'était rien. Un(e) étudiant(e) noyé(e) dans la masse. La même coupe de cheveux, le même sac à dos, le même pantalon de taille 52... Mais après la rencontre avec la divine musique, il est transformé. C'est Jex Four N°2 ! « Avant j'étais moche, ma vie était un enfer...» Le rock visuel chamboule tout ça. Les filles s'habillent désormais en cadavre, osent les tenues excentriques mais uniquement quand elles sortent à plusieurs, ce qui permet de se cacher derrière une copine plus téméraire... Les mecs s'épilent les sourcils, se maquillent, mettent des jupes, laissent pousser leur tignasse, envisagent la pose d'un butt plug permanent et se font casser la gueule dans le métro par les niketamers qui, on le sait tous, sont des gens ouverts et tolérants... La copocléphilie faciale et autres impressions épidermiques permanentes se succèdent sur leur corps-cobaye et sont offerts pour les anniversaires et autres fêtes de fin d'année par des parents dépassés, manipulés, et qui en étaient restés au brillant à l'oreille. Parfois même, le visualeux rencontre d'autres visualeux et se fait ainsi des amis, chose qu'avant il n'avait pas. Il s'essaye à la guitare électrique aussi. Il a enfin trouvé un but, du moins pour les cinq prochaines années, juste avant de passer son BAC... Que dire de plus de ces gens sans aucune personnalité et qui mordent à l'hameçon d'une mode exotique, bien que totalement dépassée au Japon ? Possédant un énorme complexe d'infériorité, et n'ayant pas de talent particulier pour briller en société, ils misent tout sur l'apparence extérieure, une sorte d'armure étincelante censée les protéger et masquer leur vide intérieur. Ils sont les seuls à y croire, leurs parents soupirant vaguement à leur vue en se disant que c'est l'âge bête et leur entourage profane attendant qu'ils aient tourné les talons-aiguilles pour se foutre de leur gueule en riant très fort...
Les figures les plus emblématiques du rock visuel étant en état de décomposition sérieusement avancée, ou séparées depuis déjà pas mal d'années, les anciens fans se sont retrouvés un peu embêtés au bout d'un moment. Plus de news ou presque. Comment prolonger la fête et retrouver cette ambiance de quasi monopole qu'ils détenaient sur la musique japonaise au milieu des années 90 en France, grâce au matraquage intensif d'une boutique de manga du 11e arrondissement ? Les plus accros ont commencé par lorgner du côté de la scène visuelle « indies » japonaise. En réalité, ils n'ont pas eu trop le choix vu qu'à l'heure actuelle, le rock visuel ne peut survivre que dans l'indies puisque ce courant est mort et enterré au Japon niveau majors. Hélas ! sur des milliers de débutants, combien passeront-ils à la trappe faute de talent ? Entre massacrer ses idoles et faire preuve d'originalité et de talent, il y a un monde.
En parlant de massacre, quelques comiques occidentaux nés ont franchi le pas en montant leur propre groupe amateur de rock visuel, des « copy bands » comme on les appelle. Après avoir dévalisé la trousse à maquillage de leur petite sœur et l'armoire à fringues de leur grand-mère, ou l'inverse parfois, les visualeux qui ont un peu trop regardé leurs DVD d'X Japan en live pourront reprendre, en braillant d'une voix fausse, monocorde et en yaourt, des paroles dont ils ne comprennent pas la signification sans parler des nombreux couacs aux instruments. A voir absolument avant de crever !
Le visualeux a légèrement retourné sa jupe depuis quelques temps. Durant la période dorée que furent les années 1995/1999, il a tout tenté pour nous faire croire que la seule musique qu'il y avait au Japon n'était que du rock visuel. La Jpop ayant définitivement pris sa revanche, après avoir été occultée pendant des années par ces mêmes visualeux signalons-le, sa nouvelle stratégie est de dire publiquement que sa musique est très underground et assez peu connue là-bas. On sent là un besoin de garder ça pour lui, une sorte d'égoïsme très enfantin, et cela sous-entend fièrement aussi que, comme c'est pas connu, c'est forcément bien. Le message à décoder est celui-ci : « Moi, j'écoute de la musique indies et non commerciale, pas comme vous! » On évitera de lui dire que, lorsque l'on va dans un magasin de musique au Japon, les Cd de Dir En Grey se retrouvent toujours dans les bacs Jpop... De toute façon, la soi-disant musique indies n'est en fait qu'une ruse des grosses boîtes de disques. Tout ça alimente les mêmes caisses. C'est juste une arme marketing. L'indies flatte simplement le côté rebelle des cons.
Force est de reconnaître que le rock visuel a bien du mal à mourir définitivement en Occident et surtout en France. Il a fallu que ça tombe sur nous. Les fans les plus accros à ce machin puant la charogne n'ont pas les yeux bridés. Il y a qu'à voir les meilleures ventes sur les boutiques online destinées aux occidentaux comme Yesasia par exemple. On trouve des tonnes d'européens et autres gros yankees bien plus au fait des bas-fonds japonais que la majorité des nippons, pour qui ce courant musical n'est plus qu'un très lointain souvenir et provoque bien souvent l'hilarité chez eux en apprenant que des gens écoutent encore ça. Pourtant, des tas de gamines en France, bien emmenée par l'hallucinant mouvement des gothiques-lolita (voir plus bas), continuent de découvrir la musique japonaise par l'entremise de X Japan alors qu'elles avaient encore de la crotte au cul lorsque Hide faisait pousser de la mandragore... Grâce à elles, on assiste à des scènes souvent surréalistes. Agées le plus souvent de 12 à 15 ans, elles n'hésitent pas à emmener avec elles, aux rares concerts européens de leurs épouvantails fétiches, leurs parents, un peu à la manière de la précédente génération qui venaient voir en famille Hélène sans ses garçons à Bercy... Après tout, c'est normal, ce sont toujours papa et maman qui payent leur place et puis ces derniers veulent s'assurer que leur bout de chou ne risque rien dans cette faune de rebelles grand teint, bien que tous issus de la classe des petits bourgeois...
Le mieux est encore de laisser tranquille cette tribu d'empaillés. Ils savent d'instinct que leur temps est compté et ils se sont déjà parqués eux-mêmes dans des enclos spécialement adaptées à leurs besoins auditifs, comme le Piano-Vache ou La Loco par exemple...


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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:02

L'OTAKU (niark niark)

Véritable challenge pour tous psychiatres qui se respectent, l'otaku est une nouvelle forme d'autiste, avec une forte connotation sexuelle et fantasmatique, apparue avec la mode des mangas à la fin des 90's en France. Ils existent depuis de nombreuses années au Japon, pays jamais en retard en terme de cas sociaux.
L'otaku est âgé de 15 à 25 ans, voire plus dans les cas les plus désespérés, et est de sexe masculin à 95%. Dans la rue, rien ne le distingue de la masse, mais il est vrai qu'il sort très peu dans la rue... L'otaku est casanier jusqu'à l'obsession. Il restera cloîtré chez lui, dans son antre, véritable temple dédié au culte de son idole favorite. Notons que l'idole en elle-même peut tout aussi bien être une chanteuse (souvent très jeune), qu'un personnage féminin de manga ou d'animation nipponne. Il ne sortira de chez lui uniquement que pour les choses totalement indispensables, comme aller travailler ou en cours, ce dernier étant le plus courant car l'otaku est surtout étudiant vu sa moyenne d'âge. Il a compris que la fac était le meilleur endroit pour continuer au chaud sa glanderie quotidienne sans avoir les responsabilités de la vie active dont il se sait incapable. Il continuera le plus longtemps possible des études qui le mèneront à une carrière hasardeuse puisque lui-même ne sait pas quoi faire plus tard, à part traducteur ou dessinateur de manga…
Sa semaine se compose de trajets simples : maison-fac, fac-maison. Le week-end, visite dans de la famille proche, un cinéma, un resto jap et une balade de temps à autres dans un parc d'attractions où l'on paie cher pour rire et s'amuser grâce aux chorégraphies débilisantes de smicard déguisés en souris géante avec des bretelles... Une vie palpitante !
L'otaku-étudiant parasite ses parents en vivant sur leurs dos et leur sueur. Sa vie n'est faite que de loisirs. Peu importe de savoir s'il pourra, oui ou non, payer ses factures à la fin du mois ou remplir le frigo ; ce genre de truc ne le concerne pas, ses parents le font pour lui. La seule chose qui compte est de vampiriser assez d'argent pour pouvoir se payer le dernier DVD du moment. Et lorsqu'il est indépendant, ce qui est tout de même assez rare, tout son argent passe dans l'achat en quantité industrielle de support médias et autres bouquins made in Japan. Son appartement est une copie conforme de son ancienne chambre et il y règne sans partage. Il y est le maître absolu et quelle revanche éclatante pour lui qui n'est rien dans la vie courante ! Rien de mauvais ne peut lui arriver dans ce cocon protecteur, à part une panne de courant ou un incendie. Les rares fois où l'otaku quitte sa bulle, c'est pour aller au Japon, destination obligatoire désormais pour tous fans qui se respectent, pour une période de 15 jours à un mois. Grâce à l'argent de papa/maman, il y fait toutes les boutiques, assiste à un concert de son idole favorite, visite en compagnie d'une cinquantaine d'Américains en short des temples si typiquement japonais, va au karaoké, se paye un dessin original dédicacé par son mangaka favori et revient en croyant avoir tout compris de ce pays...
L'otaku collectionne. A défaut d'amis, il s'entoure d'objets. Il aime tenir à jour et exposer sa volumineuse liste de Cd, DVD et autres divx composée sous Excel, sauf sa liste de films de fesses qu'il ne vous donnera qu'après être vraiment devenu copain avec vous. Ce qui compte, c'est entasser le plus de choses possible ! C'est rassurant. Quand il ne peut se payer le DVD ou le Cd, il sélectionne avec grand soin la qualité d'encodage. Il lui faut le truc le plus gros, ça comble mieux. Donc, du .vob uniquement pour les clips et du mp3 en 320kbp/s ou du flac pour les Cd. Ses étagères sont pleines, ses disques durs sont pleins, sa vie et son cœur sont vides. Inapte à la vie dite « normale », l'otaku s'est recréé un univers entier. Il vit dans un rêve éveillé. Bien souvent, il est persuadé qu'il partira vivre définitivement au Japon où « tout est bien là-bas, pas comme ici ! », et qu'il y rencontrera enfin son idole de toujours, quand elle existe réellement. Il a toute les adresses pour cela. Les bureaux de la boîte de production, ceux de l'établissement où travaillent encore les parents de la belle, la maison de disque etc. Impossible qu'il la manque ! Il la séduira sans problème grâce à son côté « french lover » et voire plus si affinités. Amusant venant de lui qui n'a jamais pu avoir ne serait-ce qu'une seule relation, même superficielle, avec une personne du sexe opposé dans toute sa pauvre vie. Le simple fait de faire la bise à une fille, même moche, le convulse, alors une relation complète, tu parles...
L'otaku est une coquille vide, un légume, un loser plein pot, un être qui ne sert à rien. Ses organes à la rigueur, pour une transplantation en cas d'accident mortel... Il consomme, c'est tout. Il n'a aucune vie privée et encore moins sexuelle, à part tout seul, activité dans laquelle il excelle. D'ailleurs, les filles qu'il peut croiser ne l'intéressent pas vraiment, elles ne sont pas aussi belles que son idole. C'est que l'otaku est difficile en plus ! A force de regarder toute la journée des photos de chanteuses rendues plus ou moins sublimes grâce à Photoshop, toutes les autres filles « de la vie réelle » sont devenues moches pour lui. Sa vision de la femme est complètement faussée. A part chez les racailles, on rencontre rarement autant de masturbés de plus de 20 ans que chez les otakus.
Il n'a pas de véritables amis non plus ou juste virtuels de par son ordinateur : des personnes comme lui, en mieux ou en pire, mais qui ne risquent pas de lui apporter la contradiction, qu'il ne connaît que sous un pseudo grotesque dans une messagerie instantanée et qu'il ne rencontrera jamais en vrai.
Il est infoutu de vous parler d'un Cd de musique occidental vu qu'il n'écoute que de la Jpop, une exposition ou le dernier bouquin d'un écrivaillon français. Obsédé par les mangas et les animations, il mêle de manière compulsive les rares mots de japonais qu'il connaît à sa pauvre conversation qui ne tourne que sur le pays du soleil levant. Certaines filles de cette catégorie adorent mettre la particule japonaise « ne » en fin de chacune de leur phrase, donnant ainsi à son interlocuteur des envies irrésistibles d'avortement rétro-actif, sans parler de ces tics de sous-langage écrit employés par toutes bonnes abruties modernes tels que « hi hi hi » et l'insupportable « LOL » dans leurs blogs osant nous déballer jour après jour le néant de leur quotidien.
L'otaku montre le désœuvrement intellectuel, le vide intérieur et la misère sexuelle de certains individus de la jeune génération française actuelle, la tristement fameuse et si ridicule « génération Albator », même si le borgne de l'espace n'y est pour rien là-dedans et qu'il se passerait volontiers, je pense, de cette descendance trisomique. Pour éviter de le mêler à tout ça, on parlera plus de la génération qui a poussé devant le Club Dorothée ou Youpi ! L'école est finie, avec les dégâts neurologiques que l'on sait, et qui depuis moins de cinq ans envahie les facultés afin d'y apprendre la langue de Mishima mais pour quelques trimestres seulement, le temps de comprendre que, entre lire un manga de Dragon Ball Z en VO et apprendre 3000 kanjis de base, il y a de la marge.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:02

LA GOTHIQUE:

Nouvelle mode chez les djeunz, en particulier chez les filles, les gothiques reviennent en force après nous avoir fait pitié dans les années 80. On les croyait enfin mort, pour de vrai, mais non ! Tout le monde s'y met au gothique, même Indochine, avec une moyenne d'âge de 40 ans pour le groupe…
Ceux qui pensent que cette mode est toute récente et emmenée par des séries aussi insipides que débiles telles que Buffy ou Charmed, des films comme Van Elsing, Underworld ou des musiciens « rebelles » comme Evanescence, dont les Cd sont en vente dans le premier Monoprix du coin, sont des incultes de première. Les modes ne sont que d'éternels recommencements avec vingt ans d'écart en moyenne.
Le gothique est à la base une branche de la musique new wave datant du tout début des années 80. Leurs auteurs ont simplement largué le pessimisme joyeux et mélodique de la new wave pour se concentrer sur les musiques les plus tristes et chiantes possibles, et avec tout le fourbi de crucifix et de cercueils en contreplaqué allant avec. Vous avez aimé les musiques de fond du jeu Castlevania ? Alors vous adorerez le gothique ! Claviers Bontempi recréant des orgues d'église et du clavecin, grosses voix caverneuses, larsen de guitares électriques, piano MIDI et cantiques synthétiques sont désormais le quotidien musical de ces clones de Beetlejuice. Leur cerveau est l'agneau sacrificiel de leurs messes noires quotidiennes entre deux prières à Saint Biactol.
Les gothiques de maintenant sont plus métalleux, et surtout visualeux (amateur de rock visuel japonais) quand ils fréquentent le milieu de la musique nipponne, et s'autorisent les piercings les plus mutilants pour ne choquer personne puisqu'il y en a désormais plein les rues. Il n'y a qu'à leur travail que l'on peut les voir au naturel. En effet, Mac Donalds' refuse que leurs larbins se déguisent en porte-clés. A quand le piercing directement sur la cervelle des gothiques ? Pratique en plus, les trous sont déjà faits !
La gothique voit la vie en noir. Elle est triste et blasée, comme tous les enfants trop gâtés. Pauvre petite fille riche qui a toujours eu tout ce qu'elle voulait sans jamais le mériter ! Elle n'aime pas la société actuelle, celle-la même qui lui permet d'être librement ce qu'elle est et lui donne trois repas par jour. Comme tous les bobos, les gothiques aiment bien cracher dans la soupe sans pour autant agir afin de changer ce qui les dérange tant. Ils se plaignent sans savoir pourquoi, parce que c'est dans l'air du temps, pour se différencier, pour montrer qu'ils existent sans doute, eux que l'on ignore ou que l'on marche dessus toute l'année... Les gothiques, c'est comme les communistes : il n'y a plus que les pays trop riches qui en produisent encore.
Niveau rébellion, les gothiques s'en tiennent simplement au look, acheté dans des boutiques chics parce que avoir l'air d'un rebelle de nos jours, ça coûte un paquet de pognon ! Ces gens-là sont totalement fabriqués et aliénés par la société de consommation mais ils ne s'en rendent même pas compte. Pire encore ! Ils pensent être à contre-courant et rebelles ! Depuis le punk chic de Vivienne Westwood, les maquereaux de la fripe ont bien compris comment se faire du beurre avec ce genre de mode éphémère. A coups d'études de marché et de ciblage, on vend à des paumés un look, et par la même occasion une façon d'être et de penser, le tout élaboré par des maisons de disques ou de couture, et bien relayée par la presse branchouille-beauf qui vous matraquera que, si vous ne ressemblez pas à « ça » cette année, vous n'avez pas le droit d'exister. Ça a marché avec tous les jeunes des générations précédentes depuis 40 ans, ça marchera encore avec les gothiques. De vrais moutons. Pour le reste, ce sont de bons petits enfants qui suivent avec application leurs études et qui rentrent bien sagement à l'heure dans l'appartement familial de 200m². Ils ne veulent surtout pas décevoir papa et maman. Après tout, ce sont eux qui leur permettent de se payer la panoplie de Morticia Addams grâce à l'argent de poche généreusement octroyé en échange de bonnes notes ou de mettre la table une semaine sur deux.
La gothique ressemble à la fille de l'embaumeur. Le même teint livide, n'inspirant pas la bonne santé. D'ailleurs, quand elle a un accident mortel, il n'est pas rare d'entendre ses amis demander au médecin légiste de s'assurer qu'elle est effectivement bien morte car de son vivant, elle ressemblait déjà à un cadavre...
Les métiers de la mort ne connaissent pas le chômage. Chaque personne est un futur client potentiel, directement ou indirectement. Les affaires sont d'ailleurs très florissantes, surtout pendant les périodes de canicule. La même aisance matérielle, l'abondance. Ça permet à nos « gogothiques » de bien manger. Le revers de la médaille, c'est que ces mêmes filles sont bien souvent obèses. Suite logique pour elles que de s'habiller en noir, parce que ça amincit.
Le gothique-visualeux est très amusant. La majeure partie du temps étudiant en japonais pour moins de trois ans en moyenne, avec un taux d'échec frôlant les 90% vu qu'il est assez difficile d'apprendre une langue étrangère quand on a pas encore totalement terminé l'apprentissage de la sienne, on le reconnaît de suite dans la masse. Imitation chinoise d'un t-shirt X Japan sur le dos, croquenots de bûcheron, visage pâle, tignasse longue et huileuse, yeux éteints par l'abus de chichon… Une bonne petite tête de gagnant !
Comble du ridicule, le gothique-visualeux colle le suffixe « sama » derrière le nom de chacun de ses artistes les plus vénérés : Gackt sama, Mana sama, Hide sama, Ben Laden Oussama… Sama veut presque dire « maître » en japonais, on se met quasiment à genoux devant la personne en l'appelant comme ça, cela montre à quel point nos rebelles de pacotille sont serviles. Serviles et avides de consommer. Voilà de beaux corbeaux ne demandant qu'à être plumés. Des professionnels de l'amateurisme l'ont bien compris et profitent de l'aubaine pour leur vendre tout et surtout n'importe quoi sur ce qu'ils aiment : soirées spéciales dans des bars, articles de magazines entièrement repompés sur le Net, tournée mondiale dans des MJC de 50 places etc. et ils ont bien raison.
N'oublions pas non plus une autre caste issue de la même branche, sommet de la bêtise adolescente celle-ci : les gothiques-lolita, péjorativement appelées également « goth-poufs », qui, en plus de leurs fringues noires de taille 12 ans et de pointes d'oreilles made in China, épinglent sur leur sac de collégienne des goodies Hamtarou et autres stickers à paillettes. La goth-pouf est très jeune, de 13 à 16 ans maximum. Avec sa mentalité de midinette lobotomisée, elle aurait été une grande fan des 2Be3 si elle était née plus tôt. Le rock visuel n'est qu'un vivier à boys bands pour elle, la musique est très largement secondaire. Elle n'est là que pour hurler comme la truie qu'elle est un prénom japonais. Les Hide choupinet, Gacktounet et autres Kyo d'amuuuuur se succèdent sur son blog où « acceuil » rimera toujours avec « cerceuil »... Il n'est pas rare en la lisant de ressentir de puissantes envies de claquages de gueules.
La goth-pouf est souvent la petite sœur d'une gothique plus âgée. Le reflet dans un miroir de poche Hello ! Kitty. La petite sœur essayant de rivaliser avec la grande en en rajoutant des caisses, et la grande jouant les institutrices matriarcales. Leur point commun est qu'elles deviennent toutes les deux complètement hystériques quand elles rencontrent en chair et en os (surtout en os !) un de leurs pantins nippons favoris, le plus souvent dans des salons pour adolescents attardés et autres salles de concert de 4m²... Nippées en soubrettes d'Halloween, ce qui les entraîne à s'habituer au merveilleux monde de l'aide-ménagère dans lequel elles finiront probablement, elles nous offrent un spectacle foutant presque la trouille. Cris stridents, comportements totalement ridicules et incontrôlables, frénésie, excitation débordante, collants mouillés et morve de joie. On n'avait pas vu de pareilles trépanées depuis les groupies de Patrick Bruel dans les années 90. « C'est le plus beau jour de ma vie ! » disent-elles toujours en chialant après la rencontre. Forcément, les autres jours, il ne s'est rien passé du tout !
La mode gothique représente bien l'intense lavage de cerveaux qu'effectuent les maisons de disques auprès des jeunes, en flattant le côté « rebelle » qu'on a tous à cette période de la vie et en leur faisant avaler le concept fumeux et paradoxal de consommer pour être différent. Et ça marche ! Regardez-les à la sortie des collèges et autres facs, ces parkings à futurs chômeurs infoutus de faire quoi que ce soit de leurs dix doigts boudinés à part tourner des pages de manga en VF ou pianoter sur leur portable dernier cri acheté grâce à leur bourse tout en se plaignant qu'ils travaillent de trop alors qu'ils tirent moins de dix heures de cours par semaine. Vous voyez défiler là de bons petits soldats de la consommation, tous rebelles bien que sortis du même moule et fiers de l'être… Josef Goebbels, ministre nazi de la propagande, doit être suprêmement heureux de voir que ses méthodes de manipulation culturelle à l'échelle mondiale ne sont pas mortes avec lui
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:03

LE WEBMASTER ETUDIANT: (hé hé hé je vise personne hein)

Ce fan là est toujours sûr de lui car il connaît les ficelles du html, du php, du javascript et accessoirement du Flash. Normal, il l'étudie toute l'année dans un obscur cycle d'ingénieur informaticien ou assimilé, chiant comme les blés, et qui le mènera à l'ANPE dans moins de dix ans. En attendant, il est toujours prêt à débarquer avec un site du tonnerre en promettant monts et merveilles.
Sur le plan technique, il n'y a rien à redire, c'est du travail de pro, chiadé à mort et digne de la NASA, mais il a oublié l'essentiel en cours de route : le fond. Et oui, entre coder et écrire, il faut choisir. Une seule chose l'intéresse: concevoir le site, bâtir le squelette, mais le remplir, ça l'emmerde. Quand il est fréquentable, il peut faire des merveilles dans une équipe mais tout seul, il est condamné d'avance. Tout cela n'est pas bien grave puisqu'il disparaît en juin sans crier gare. La saison des examens lui est toujours fatale.
Il existe une variante dans le sens inverse : le webmaster estival, qui occupe ses journées oisives à faire un site Jpop donnant le plus souvent une belle erreur 404 dès la rentrée ou un message d'excuse aigre-doux, nous disant qu'il n'a vraiment pas le temps de continuer à s'occuper de son site, le même site qui commençait à sentir le pâté depuis quelques temps d'ailleurs pour les mêmes raisons citées plus haut. Les prétextes, c'est comme les trous du cul, on en a tous un. En réalité, cela l'arrange bien d'avoir des études à reprendre pour larguer son site car son engouement pour la Jpop s'est estompé dès les premières semaines et il est vite revenu à ses premiers amours pour occuper ses moments de libres: les jeux vidéos en réseau. Pour ça, il aura toujours du temps. On ne se refait pas dans la vie. Geek un jour, geek toujours!
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:07

LES NIKETAMERS (ca ce sont les amis de Johan héhé)

Chaque époque a ses déchets chiés par les grandes villes. Dans les années 60/70, c’était les blousons noirs et autres loubards. A la fin des années 70, les punks les remplacèrent. Les 80’s virent arriver les skins suivis de leurs homologues crépus : les zoulous. Le début des années 90, jusqu’à encore aujourd’hui, a vu débarquer des hordes entières de débiles totalement dégénérés : les niketamers , également dénommés racailles, caillera ou cailles.
Issus des quartiers dits défavorisés, ils n'ont jamais vraiment voulu s'en sortir, préférant pleurer sur leur sort et en vouloir au monde entier. C'est tellement plus simple ! Ces parasites revendiquent haut et fort leur inculture crasse, insultant, voire même tabassant, ceux qui en ont. Un simple port de lunettes ou un livre sous le bras est suffisant pour les en convaincre. Ils ne savent rien et ne veulent surtout rien savoir !
Leur quotidien est digne de celui d’un autiste : squatter les caves et autres halls d’immeubles comme les rats qu’ils sont, fumer des oinjes qu’ils financent avec leur RMI, parler de scooters ou de grosses bagnoles qu'ils ne pourront jamais se payer, écouter du rap à plein volume, mendier une clope, des feuilles ou une poignée de centimes dans la rue et emmerder en bande des filles ou des plus faibles qu’eux.
Leur couleur de peau n’est jamais uniforme contrairement à la légende, on trouve de tout: marron, noir, blanc et même jaune ! Les cités du 13e arrondissement nous en fournissent la preuve tous les jours avec des enfants d'ex boat-people jouant les mecs méchants, laids et cons à la fois, sans aucune reconnaissance pour leur terre d'accueil.
Les niketamers sont totalement imperméables à la pop japonaise. N’étant jamais sortis du territoire que sont leurs cités pourries, ils n'ont rien connu d’autre que les ersatz de musiques autorisées dans ces milieux, comme le rap, le R'nb et autres sous-merdes auditives faisant abstraction de la mélodie. Juste du beat, une ligne de basse surmultipliée, un sample en boucle et une boîte à rythme écrasante qui les lobotomise un peu plus à chaque pulsation. Par dégoût, ils évitent même le mot Jpop qu'ils remplaceront par Jmusic, qui fait plus « in » et américain…
Comme les gothiques ou les flics, les niketamers ont leur uniforme bien à eux. Ils sont très sensibles « à la sape » comme ils disent, et de marque obligatoirement... Casquette ou bonnet ressemblant à un slip recouvrant un crâne rasé à cicatrices, pyjama intégral qu'ils appellent « street wear », baskets que l’on distingue à plus de 100m et chaussettes de tennis remontées sur le futal. Quelle élégance ! Un doberman de sécurité y mordrait dedans à pleines dents ! Les plus classieux osent les associations de couleurs grotesques : rose en haut, jaune en bas. De véritables glaces vivantes parfum « vanille-fraise » ! La comparaison ne s’arrête pas là car, comme la confiserie surgelée, ils possèdent également un cornet et deux boules. Le problème, c’est que jamais personne ne les a sucés…
Ajoutons à cela quelques breloques flashy comme une grosse chaîne en or autour du cou, un diams ou deux boucles d’oreilles ressemblant salement à celles que porte leur petite sœur, une gourmette ou des chevalières plein les doigts. Que des trucs de gonzesse mais que eux voient comme un signe de virilité accrue… Ayant trop regardé le film Scarface, les niketamers se prennent pour des hommes avec pour chacun une énorme paire de couilles et font tout pour le prouver ! Quand ils travaillent, souvent comme livreurs de pizza ou chez Mac Do, c’est avant tout pour se payer une voiture, la plus grosse possible. Auraient-ils tous une petite bite dans leur pyjama Nike ?
De toute façon, même sans leur panoplie de con, on ne peut les manquer. Ils sont bruyants, gueulent au lieu de parler, et adorent reproduire entre eux les « mawashigeri coup de pied circulaire » qu'ils ont vu dans des nanars de karaté, ce qui constitue l'essentiel de leur régime cinématographique après les films de boules. Leur démarche chaloupée évoque une violente scoliose couplée à un épi de maïs transgénique dans le cul. Dans les bus et autres wagons de métro, même sans leur I-pod dépouillé à une gamine de 14 ans et autre Discman tombé du camion, ils rappent tous seuls et font de la beatbox qu’ils associent toujours à de grands gestes avec les bras et les mains… De véritables sons et lumières à eux tous seuls !
Les conventions d’animation sont une de leurs sorties à ne pas rater et exactement pour les mêmes raisons que les manifestations d’étudiants. Tout d’abord, parce qu’il y a toujours des trucs à voler et surtout, y’a de la bitch ! Traduisez : des filles ! Après leur approvisionnement en shit, les femmes viennent juste après dans le classement de leurs préoccupations quotidiennes. Quiconque a vu ses blaireaux en train de draguer comprend pourquoi aucune nana ne les accompagne jamais. A la définition « misère sexuelle », on devrait mettre la photo d'un niketamer dans le dico ! Quelle fille censée pourrait bien se laisser convaincre par ces macaques ?? Leur méthode de drague est hyper lourde et agressive. Tout de suite, ils parlent de cul et veulent peloter. Et attention, en cas de veste (dans 99,9% des cas), les niketamers deviennent méchants et insultent copieusement la malheureuse, la traitant de pute le plus souvent. Pour eux, une pute, c'est une fille qui couche avec les autres mais pas avec eux... Les plus frustrés se rattraperont en violant à plusieurs une innocente qui aura eu le malheur de croiser leur chemin. Ils plaideront ensuite non-coupable devant le juge en arguant, dans leur langage très approximatif, que la victime les avait aguichés (pensez donc, elle ne portait que deux pulls à col roulé sur elle, on voyait tout, c’était de la provocation !...) et surtout, qu’elle était consentante. C’est vrai que toutes les filles meurent d’envie de se faire prendre par 15 lâches en chaleur dans un local à poubelles…
Par chance, la plupart n'ont pas assez de cran pour aller si loin. Il n'y a qu'en bande qu'ils se sentent puissants. Individuellement, ce sont avant tout des minables complexés à mort. Ils se contentent donc de plusieurs branlettes frénétiques par jour. En fouillant le disque dur du niketamer, on trouvera immanquablement, bien planquées dans un dossier secret, toutes les vidéos de Tila Nguyen et autres Bunko Kanazawa. Là-dessus, il est clair, il ne jure que par le hard bien trash. Les bikinis ou l’érotisme soft, c’est pas assez bandant pour lui. Ce qu’il veut, ce sont des filles se faisant défoncer contre leur volonté en couinant ensuite de plaisir parce qu’elles en veulent toutes, c’est bien connu... Ces vidéos lui servent pour ses nombreux transferts de personnalité quand il s’astique. En bon loser sexuel qu'il est, il s’imagine tirant toutes ces bimbos les unes après les autres en les traitant de tous les noms. C'est une sorte de vengeance pour lui, ça l’aide à oublier tous les bides qu'il s'est ramassé et qui font qu'il est toujours vierge à son âge, situation qui risque de continuer assez longtemps encore…
Outre ce genre de vidéos, on trouve également des tonnes de mp3 qu’il n’a jamais écouté, mais comme c’est gratuit, il pompe tout ce qu’il trouve, même ce qu’il n’aime pas. Mentalité de crevard. Pas vu pas pris, il adore ça et parade ensuite devant ses potes, racontant ses exploits de voleur impuni.
Leurs idoles Jpop sont toujours les mêmes : Zeebra, S-word, Soul’d Out, Dabo, Kumi Koda, Double, Crystal Kay, Namie Amuro et Hikaru Utada. Vous remarquerez que ces artistes ont tous en commun leur attirance vers les USA et sont les moins représentatifs de la scène japonaise. Plus les chanteurs sont laids, afro-américanisés et leur ressemblant, plus ils adorent. En fait, ils ne veulent écouter que du Skyrock mais chanté en japonais...
Cet engouement pour le R'nb est devancé par le rap qui avait déjà des antécédents criminels au Japon. Après le succès de Dragon Ash, on a vu apparaître des groupes plus mauvais les uns que les autres, et nécessairement arrogants et fiers d’eux-mêmes, car un vrai rappeur US est toujours mégalo. Tous les éléments qui font que le milieu hip-hop est gerbant et dégradant a donc été systématiquement reproduit par les rappeurs japonais :

- Attitude sérieuse et gueule de travers sur toutes les photos.
- Corps courbé (avec eux, l’homme retourne au singe après avoir tenté pendant des millions d’années de faire oublier ce passé douloureux)
- Son sans aucune originalité (avant ils piquaient les disques au Prisunic du coin, maintenant, ils piquent la musique dedans grâce au sampler !)
- Clips insultants pour l’image de la femme (gros plan sur des filles dénudées, chorégraphies vulgaires, attitudes machistes)

Dernier point qui les caractérise : une connaissance très limitée des charmes de notre belle langue. Il s’exprime, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit dans une sorte de bouillie mêlant le langage SMS à une syntaxe douteuse le tout enrobé de grossièretés et de néologismes issus des bas quartiers : « Nous, on est des djeunz ! », « Ce rap c trop d'la balle, cousin ! », « Cette noisechi, jl'a kiffe trop mon frère ! », « Eh, tu suces salope ? », « Sur la vie d’ma reum, c'est pas moi m'sieur l'agent ! » et une absence totale de culture générale. Leur connaissance du Japon ? Nulle ! Du japonais ? Ils savent déjà même pas le français... Par contre, les résultats des 15 derniers matchs de l'OM, no problémo !
Les niketamers parlent sans arrêt de respect mais n’en ont aucun pour rien ni personne et encore moins de tolérance. Les femmes ? Justes bonnes à sucer, faire la cuisine, torcher les mômes et qu'elles fassent honneur à leur mari ! Les homos ? On devrait tous les flinguer ces putains de pédés, sauf les gouines, parce qu’elles sont bonnes. Les flics ? A tuer d'urgence ! Les pompiers ? Ils ressemblent aux flics avec leurs uniformes, alors il faut les bolosser ! A partir du moment où vous n'êtes pas comme eux, vous devenez une cible.
Etrange, ils prétendent haïr le Front National alors qu’ils ont le parfait profil du connard facho intolérant et borné pour y adhérer. Irrécupérables… Génération sacrifiée. Tout le monde les hait, à part les bobos qui ne se sentent plus pisser lorsqu'ils croisent pour de vrai de jeunes pauvres « comme à la télé » puisqu'ils en ont pas dans leurs beaux quartiers. Les niketamers ne se rendent même pas compte que leurs rhétoriques de ghetto envoient une flopée de clients aux partis extrémistes. Ils creusent eux-mêmes leur propre tombe et la nôtre avec. Que va-t-on faire d’eux ? Avec un tel constat, comment s’étonner que des nabots haineux et cocus parlent de les « nettoyer au Karcher » et fassent ainsi des points dans les sondages ?
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:08

LE FAN DEPASSE (j'en ai connu... hihi et j'en connais tjs mdr et qqpart j'en fais partie lol)

Il fait partie de cette génération qui a connu l'anime et ses génériques au début des années 90. Il a connu Dreams Come True, Psy's, B'Z, Zard etc. Faisant partie des premiers à avoir découvert la Jpop, il croit fermement qu'il connaît mieux ce domaine que ceux qui sont arrivés après lui, mais après l'écrémage de ses connaissances souvent sommaires et largement périmées, on se rend compte qu'il a raté de nombreux trains et n'est plus à jour depuis 1997 ! Il croit encore que Komuro est le dieu de la scène japonaise et que Namie Amuro est la star incontestée des charts... Il a découvert la Jpop avant vous, mais a aussi arrêté avant vous! Attitude à prendre : ne les brusquez pas ! Ils sont très irritables quand on remet en cause leur droit d'aînesse. Flattez leur ego en leur donnant le rôle de senpai, mais faites semblant de les écouter sinon vous resterez toute votre vie à écouter la TK Family...
Une autre catégorie de fan dépassé arrive par wagons entiers en ce moment, un peu moins ringarde que la première, du moins pour l'instant. Elle a été fabriquée à cause de la crise musicale que le monde traverse depuis un peu plus de cinq ans. Ne se passant plus rien ou presque actuellement en Jpop, le vieux fan, autrefois si branché, s'ennuie ferme. Il se désintéresse peu à peu des rares nouveautés pour replonger à ses racines en ressortant ses premiers disques, ses premiers émois musicaux made in Japan. D'un côté, il n'a pas tort puisque tous ces « nouveaux artistes » ne sont que des clones de ce qui marche déjà. Pourquoi écouter Ai Otsuka quand on a les premiers Aiko chez soi ? Pourquoi acheter du Sambomaster quand on a l'intégrale de The Brillant Green ?
Cette catégorie de fan dépassé s'est mise en hibernation, elle vit sur ses réserves en attendant que l'hiver de la crise passe et qu'un printemps fertile et radieux ne surgisse. S'il arrive...
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:09

LE FANATIQUE (on en connait tous je pense lol)

Le fanatique est la version timbrée de l'otaku. Alors que ce dernier effleurait le monde de la folie de par son comportement d'autiste pas méchant, le fanatique lui est carrément immergé dedans et est salement nerveux. Rarement vous en croiserez autant que dans le milieu de la Jpop. Tous les styles musicaux sont touchés : variété, rock visuel, pop... On remarque tout de même que les fanatiques les plus atteints se trouvent chez Ayumi Hamasaki et dans le rock visuel. Le Hello! Project est également bien sinistré. Non pas qu'il n'y ait que des cons qui supportent ces artistes, mais les plus cons y sont par contre. La jeunesse de ces fans est la principale raison de ces débordements mais cela n'excuse pas tout.
Ces fans extrémistes sont dangereux au sens propre du terme; dangereux car complètement à la masse. Ils ne vivent que pour une seule chose : leur idole. Il ne se passe pas une heure dans la journée sans qu'ils y pensent. Il n'y a que ça pour eux, une véritable obsession. Ils se sacrifieraient sans hésiter pour elle s'il le fallait. Voire même, ils tueraient quiconque lui manquerait de respect. Aucune critique sur elle n'est permise et deviennent très rapidement fou de colère lorsqu'on « ose » dire le moindre mot négatif à son propos. Ce sont des bombes à retardement. On les voit piquer des crises de rage tout seul sur les forums après avoir lu un mot de travers sur leur objet de culte. Ils profèrent des menaces dans un langage moitié école primaire, moitié SMS, et en viendraient aux mains s'ils avaient le coupable à côté deux. Comment peut-on dire du mal de celui ou celle qu'ils aiment ? Même avec des arguments, arguments qui seront de toute manière toujours faux pour eux ou des trucages lorsque ce sont des photos, c'est impensable et un tel blasphème doit être puni et lavé dans le sang. Leur idole est l'incarnation de la perfection et il n'y a pas à revenir là-dessus. Remplacez-la par un dieu quelconque et vous obtenez des intégristes radicaux en puissance. En les voyant en action, on pense à ces anciennes images d'archives, quand les Gardes rouges chinois de la Révolution Culturelle des années 60 n'hésitaient pas à exécuter quiconque avait pu dire un seul reproche, même anodin et lointain, sur le président Mao. D'ailleurs, tout cela n'a pas changé, les médias, comme la musique ou le cinéma, ne sont qu'un nouveau moyen de propagande et de culte de la personnalité pour manipuler les jeunes, rien de plus. On leur apprend tout gosse à idolâtrer quelque chose d'inaccessible et à leur faire comprendre qu'il y aura toujours quelqu'un au-dessus d'eux. Les plus idiots sont les premières victimes de ce lavage de cerveaux subliminal, et les neuneus ce n'est pas ce qui manque en Jpop...
Comment reconnaître les fanatiques? Outre leurs posts totalement hallucinants sur des forums dédiés, ils aiment à rappeler combien leur idole est tout pour eux jusque dans les moindres détails. Par exemple, dans son profil, à la case « localisation », l'idolâtre mettra le plus sérieusement du monde « dans les bras de xxx »... Il avouera sans honte avoir pleuré en écoutant sa nouvelle chanson tellement c'était beau et verra dans son clip des messages hautement philosophiques, voire même personnels ou dédiés, que lui seul sait interpréter... Il respectera à la lettre la prononciation exacte ou l'écriture particulière de son nom. Pour Hide par exemple, pas de majuscule! Il y tenait de son vivant, enfin, c'est ce qu'on lui a dit vu qu'il a découvert X Japan la semaine dernière... De toute façon, malheur à celui qui en mettra une. Il parle très souvent de l'idole en collant un adjectif possessif devant son nom, « mon xxx » ou « ma xxx ». C'est leur propriété privée, l'ami fidèle qu'ils n'ont jamais pu avoir et ils ont avec lui de longues conversations en pensée. La neurochirurgie n'est plus très loin...
La paranoïa fait aussi rage dans le milieu des webmasters fanatisés, certains s'improvisant traducteurs d'informations passionnantes sur nos stars préférées (comme le stérilet rouillé de Namie ou le nouvel achat de Pocky goût « porc » d'Ayu) et ne supportant pas que d'autres sites en parle également, traduire c'est mieux qu'un copyright sur des scans piqués ailleurs et certains pensent même à attaquer Sanspo en justice pour avoir mise la news originale en japonais avant eux...
Qu'est-ce qui peut bien motiver des gens à se comporter comme ça? Tout simplement la servilité, un besoin d'être utile à quelque chose, la solitude, l'ennui et un complexe d'infériorité. Qui sont-ils? Bien souvent, des rejetés par le sexe opposé, des ados boutonneux en quête de réponses sur eux-mêmes, des attardés mentaux, des paumés psychologiquement faibles, des simples d'esprit... Ces catégories de personnes forment le plus gros de la clientèle des sectes. C'est plus triste qu'autre chose.
Si vous rencontrez de ces individus en vrai, faites très attention à vous. Evitez de les comparer à des otakus ou même des fanatiques, ces mots sonnent comme des insultes pour eux. Prendre du recul ou faire son auto-critique, ils ne connaissent pas vu qu'ils se sentent tout à fait normaux. Comme tous les fous...
Ce portrait de fan est illustré par l'exemple grâce à notre section fan de.... Ne vous privez pas d'un voyage dans la quatrième dimension de la connerie humaine en la visitant.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:10

LE HARDCORE GAMER (la encore on en connait tous je pense)

Dans les années 80, les jeux vidéos dits « violents » se résumaient surtout à des jeux appelés « shoot them up », des vaisseaux spatiaux tirant sur tout ce qui bouge, et des « beat them up », des jeux de baston, souvent de rue, où un lobotomisé tout en couilles devait aller délivrer à la force de ses muscles sa fiancée enlevée par un gang rival. Un scénario désormais usé jusqu'à la corde… Les capacités des machines étant ce qu'elles étaient, on y croyait pas vraiment à ces amas de pixels, plutôt petits, carrés, crantés et assez peu colorés. On en ressortait rarement violent, à moins d'avoir à la base le cerveau d'un animateur de radio FM...
Ensuite, dans les années 90 ont débarqué les grands jeux de baston. Street Fighter 2 est le plus célèbre. Les capacités des machines doublant chaque année, le réalisme commençait à poindre le bout de son nez et l'identification des joueurs à leur personnage favori avec. Puis Mortal Kombat est arrivé. On pouvait, en plus de la classique distribution de mandales, arracher la tête de l'adversaire par exemple, avec des litres de sang en prime évidemment. Le gore faisait son apparition. Un nouveau cap était franchi. Les éditeurs de jeux vidéo se faisaient un peu tirer les oreilles par les associations de familles mais ça rapportait tellement d'argent... A l'époque, Sega avait décidé de sortir une version non censurée pour sa Megadrive, au contraire de Nintendo pour sa SNES. Je vous laisse deviner laquelle des deux s'est le plus vendue…
Désormais, les consoles et PC sont aussi puissants que les meilleures machines d'arcade. On arrive à faire des productions hyper réalistes. La grande mode en ce moment va aux jeux de guerre. Lancé par Wolfenstein voilà de ça dix ans, jeu de con par excellence dans lequel il fallait flinguer du nazi dans les couloirs d'un donjon, les variantes améliorées se sont multipliées. Counter Strike est désormais un classique du genre, c'est même devenu un sport pour certains, avec entraînement quotidien, coach et concours... Avec tous ces jeux, on passe du sniper planqué en haut d'un immeuble et qui descend lâchement ses adversaires, au soldat kamikaze qui fonce seul contre tous, avec juste sa bite et son couteau, face à une armée ennemie, ou à refaire carrément les grandes campagnes des anciennes guerres, gagnées et surtout perdues. On peut même choisir son camp : Weirmacht, Armée Rouge, Marines etc. Les jeunes Allemands peuvent enfin venger l'honneur de leurs grands-pères tombés à Stalingrad et les Américains remporter la guerre du Vietnam... Le réalisme est poussé à son paroxysme, et lorsque l'intelligence artificielle du programme n'est plus suffisante, on joue en réseau, avec d'autres bozo, à se tirer dessus, à tuer des ennemis pour faire gagner son armée, son pays !...
Avant pour former les gosses à la guerre, il y avait les jeunesses hitlériennes, maintenant, y'a les jeux vidéos. Ces jeux fascisants ne sont rien d'autre que du dressage martial. Apprendre à lire des cartes sur un front imaginaire et à commander des unités, ça, c'est pour les stratèges en herbe. Aller flinguer du « bougnoule », du « niakoué » ou du « coco », M16 ou Ak-47 en pogne, c'est pour les soldats à tendance psychopathe. Y'en a pour tous les goûts et ça peut donner envie à des abrutis de s'engager pour de vrai afin de sauver la Liberté du monde... Etre un héros militaire, c'est toujours plus bandant que de devenir plombier comme Mario de toute façon.
Que faire pour ces jeunes trépanés qui pensent être des soldats dans l'âme et qui sont sûrs qu'en Irak, c'est comme sur leur PC ? Leur crever les yeux et leur couper les pouces ? Non, mieux vaut les laisser s'engager. Ces gens-là sont totalement déconnectés de la réalité. Ils se feront buter dès le premier mois. Sur le front, il n'y a pas de cheat code donnant munitions illimitées, vision à travers les murs et autres vies infinies. Quand on meurt, c'est pour de bon. Mais après tout, un bon soldat n'est-il pas un soldat mort et réduit à l'état d'engrais naturel ? Ça fera des appartements de libre pour les planqués mais pas de veuves à consoler hélas ! N'oublions pas qu'un hardcore gamer, ça ne baise pas.
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:10

L'ETUDIANT EN JAPONAIS (future définition de ma soeur? lol)

Chaque année viennent s'échouer sur les bancs de la fac une multitude de phénomènes de foire se disant « étudiant en japonais ». Prétentieux, forts en gueule et imbus d'eux-mêmes, la majorité de ces fumistes ne passeront pourtant pas l'année pour une simple et bonne raison : le japonais c'est dur ! Constat plutôt évident à première vue mais qu'ils mettront tout de même un ou deux mois à réaliser. Encore un truc que Dorothée, leur mère spirituelle à tous, aurait dû leur dire au lieu de leur rincer la cervelle à coup de jeu de l'ABC...
L'étudiant se subdivise en trois catégories : le touriste, qui cocha l'année précédente les mauvaises cases d'orientation et fait augmenter le taux d'abandon d'au moins 50%; le gars normal, qui pensait faire des études passionnantes pour trouver un vrai métier (en général dans le commerce ou dans la fonction publique) et surtout l'otaku, qui ne rêve que de devenir dessinateur ou traducteur de manga, puis de rencontrer Yoshiyuki Sadamoto, mais qui finira le plus souvent par récurer les chiottes du McDo du coin... Nous nous acharnerons sur ce dernier car insupportable et malheureusement trop répandu ces derniers temps.
Utilisant le peu de japonais qu'il sait pour un oui ou pour un non, et parce que toutes les occasion pour briller en société sont bonnes à saisir (au resto jap, à la maison, pour parler à ses autres amis otaku grâce à une messagerie instantanée fonctionnant sur son Windows japonais craqué etc.), il fini par énerver ostensiblement toute personne normale qui se lasse très vite de ses « salut les tomodachi ! », « nani ? » et autres « soudesune ! ». Qu'importe ! Il a la science infuse, et armé de ses 10 kanjis à trois traits maximum, et de son vocabulaire à base de génériques de dessin-animé, il compte bien conquérir le monde et le cœur de jolies japonaises. En effet, l'étudiant en japonais pense beaucoup aux filles, et surtout à celles qu'il n'aura jamais; nipponnes de préférences, puis tout simplement asiatiques en cas de rupture de stocks... Avec un peu de bol, il trouvera peut-être la « chose » de sa vie en convention, après un coup de foudre réciproque et de dépit, entre deux stands miteux de gribouilleurs manchots, et s'en contentera parce qu'être toujours puceau à plus de 20 ans, ça commençait un peu à être les boules pour lui...
Mais après les conventions, qui, on le sait, sont obligatoires pour chaque otaku afin d'avoir un semblant de vie sociale, c'est en cours qu'il veut imposer son savoir. Il ose corriger le professeur à l'aide de mots familiers et de références complètement ridicules (« dans l'épisode numéro « shidjugo » de « shitii hhan'taaa », (comment je suki trooooooop cet anime !), et ben ils disent pas comme ça ! »). Son ego se renforce alors, devant l'admiration béate de tous ses petits camarades, encore plus incultes que lui, et qui sont heureux d'apprendre, après plus de six mois de cours, qu'on peut également dire « omae » pour « tu »... Sa réussite et ses plans de carrière ont beau exister dans son esprit, il oublie rapidement un écueil de taille : les examens, qui le carbonisent et l'envoient directement en rattrapage sans passer par la case départ. Il redouble voire triple lamentablement avant de disparaître pour de bon. C'est d'ailleurs à ça qu'on le reconnaît de suite : l'étudiant en japonais, c'est celui qui est encore en première année depuis trois ans...
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 13:25

je me dois d'apprendre le japonais pour etre animateur 3D Cool
et je suis un boulet apparement ;'(

Le boulet remonte de vieux topics pour ne rien dire dessus.
Exemple : « lol sa ses bien vrai! » sur un topic vieux de 3 ans...

jime trop le truc des racailles mwhahaha
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 15:10

au risque d'etre un boulet , je te ferai remarquer en passant que ce forum est cense etre ouvert d'esprit!
ayant ete gothique, je me permet egalement de te dire que je trouve honteux que tu tienne de tel propos! je ne suis pas une petite fille riche incapable de faire quoi que ce soit de mes dix doigts!!
j'apprecierai donc que tu traite tes sujets de facon plus delicate!
merci
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 15:50

et moi au risque de me répéter je redis ce que j'ai dit précédemment: ceci ne sont pas mes propos mais des articles trouvés au hasard sur le web et qui m'ont fait rire.
De plus j'ai aussi précisé que tout était à prendre au 2nd degré et que c t de l'humour noir, bête et méchant, comme je l'aime.

Et enfin, je dirai juste pour toi que j'ai eu moi aussi mes années gothiques, que j'ai des amis gothiques, et que la première démonstration d'humour est avant tout de savoir rire de soi ^^
Ces articles proviennent d'un site nommé J pop Trash, très hard avec toutes les stars du Japon... Et j'ai beau être J-fan, ben ce site me fait rire, c'est tout. Après ca doit surtout être parce que je vois bien qu'ils ne se prennent pas au sérieux, que c'est délicieusement bien écrit et poilant. En fait c'est tout ce qu'il y a à voir mdr

Ah j'oubliais, j'suis une grande fan d'evanescence, de Nightwish, bref toute musique gothique ^^ mais bizarrement j'me suis pas sentie vexée, moi, par ce message.. Après tout ils pensent bien ce qu'ils veulent... mdr

Tu as le droit d'être goth, certaines personnes ont le droit de ne pas l'être, mais il est dommage que tu n'assumes pas ta position la dessus et que tu complexes dès qu'on sort des vannes douteuses et visiblement humorisitques (comme le ton de tout les textes ici présent).

Je suis ravie que mon humour donne lieu à un débat Laughing Qui parle d'ouverture d'esprit? Wink
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 17:06

j'en avais oublié tiens; donc:

LA PRESIDENTE D'ASSOCIATION:

Il n’y a pas que des larves passives dans le milieu de la Jpop. Certains prennent également des initiatives. Enfin, initiatives est un mot relatif. Disons qu’ils font semblant d’être actifs.
Tout démarre par une frustration énorme. Certains fanatiques français prennent conscience un soir de leur impuissance. Ils rêvent de rencontrer leur idole de toujours, de lui serrer la main, de le toucher, de lui parler comme à un ami, même de recevoir un baiser de sa part les jours de grande rêverie éveillée… Ils se couperaient une jambe pour ça. Mais entre Béthune et Tôkyô, il y a un paquet de kilomètres et comme ils ne veulent faire aucun effort, ce sera à leur idole de venir les voir. Pour cela, ils font donc avec les moyens du bord et créent une association loi 1901 censée rapprocher les vers de terre qu’ils sont de l’étoile inaccessible.
L’idole en elle-même, que nous appellerons ici XX, peut tout aussi bien être un homme qu’une femme mais nous constatons que ce sont les clowns issus du rock visuel qui sont les plus pris pour cible. Les noms de ces associations sont toujours extrêmement ronflants et prétentieux : XX en France, Project XX, XX à poil dans ma chambre…
Créer une association, c’est facile et gratuit. Trois personnes suffisent. Il faut un trésorier, un vice-président et surtout un président, titre bien vite accaparé par notre fanatique en chef, presque toujours une nana, et instigatrice du pseudo projet. La présidente d’association peut être (au choix) une étudiante débile obèse gothique visualeuse yaoïste fan de Harry Potter bisexuelle pucelle et acnéique. Grâce à son titre auto-proclamé, elle découvre la puissance. Elle se laisse donc aller à une hyper mégalomanie renforcée par un énorme sentiment de frustration qu’elle trimballait depuis des lustres. C’est elle la chef, elle est omnipotente sur son forum actif ; à la moindre contrariété, elle censure et banni à tour de bras. Elle a toujours raison. Lorsque quelqu'un ose lui dire que son association est bidon, elle déclare avec une fureur enfantine que de toute façon, elle, elle sait que c'est vrai et qu'on allait voir bientôt... Nananèreuhh! Elle règle ses comptes aussi et elle en a en suspend ! Toutes ces années où elle fut humiliée et dédaignée sont lavées dans le sang virtuel. Maintenant, elle est quelqu’un : la présidente du fan club français de XX, elle est comme qui dirait un proche de l’idole en question, et elle va la faire venir chez nous. Autour d’elle se forme une petite cour de membres particulièrement serviles et cons. Des clans se crées. Ça complote sec par derrière et ça se démolit en petit comité. Une bonne ambiance.
Comme toutes les mythos, elle croit à ses propres conneries. A l’aide d’un message écrit dans un anglais de collège, elle pense avoir réellement contacté XX sur son site perso. Ben oui, y’a toujours un formulaire de contact sur ces machins, ça sert à la boîte à se constituer une jolie collection d’adresses mail pour du spam commercial… Elle attend avec patience une réponse dans son Outlook aux motifs gothiques.
Pris dans la spirale de la gloire, la présidente d’association n’hésite pas à en rajouter afin de briller encore plus. Elle déclare qu’elle aurait reçu une réponse personnelle de XX. Alors il aurait entendu parler d’elle et il lui aurait indiqué son profond intérêt pour ce qu’elle fait. Probablement un job d'assistante en vue au Japon pour elle tous frais payés avec XX… Ça épate les crédules ! Surtout dans ce milieu qui a tant besoin de croire. Ils gobent tout et tout cru. Ça rappelle ces petits étudiants en commerce qui draguent des naïves en leur disant qu’ils sont amis persos avec un horrible nabot bavant du ketchup et issu d’un groupe de rock visuel très connu. Vous remarquerez qu’ils mettent toujours en avant un argument du style « je connais machin, j’ai croisé bidule, je suis en contact avec trucmuche » Ils ont besoin d’une devanture pour plastronner puisque eux-mêmes n’ont aucun physique ni talent pour cela. De la gloire par procuration. Les chercheurs d’avenir gravitent toujours autour du présent magnifique.
Faire venir un artiste japonais en France, ce n’est pas simple. Quand il n’est pas has been ou que ce n’est pas un groupe indies qui vend plus de disques en Occident qu’au Japon, XX remplit des salles monstrueuses au Japon, des équivalents de Bercy à guichets fermés. Et notre sympathique mongolo croit qu’elle va pouvoir le faire venir en France pour donner, non pas un seul concert, mais une série complète dans tous le pays. Une tournée de ce genre demande bien évidemment des compétences professionnelles évidentes, beaucoup d’argent, des contacts sérieux, des partenariats et une logistique de cinglé mais pour elle, tout est possible. Elle croit qu’en téléphonant la veille aux standards des salles en question, ça marchera sans problème et qu’ils s’occuperont du reste. Et puis dans sa tête, tout le monde connaît et vénère XX, on ne peut pas lui dire non. C’est déjà gagné d’avance. Pour les trucs secondaires, elle compte sur ses amies, mythos également, lors de grandes réunions sur MSN. Naruto-pas-de-calais12 s’occupera de la nourriture et ptite_peach_girl_lille92 de l’hôtel. Et puis ça permet de reporter la faute sur elles lorsque ça foire.
Chaque association a le droit de demander à ses adhérents une cotisation annuelle. En échange, le membre recevra, après trois mois d'attente, une petite carte, faisant plus ou moins amateur (ça sent bon les coups de ciseaux!) lui indiquant qu'il fait partie de l'élite et qu'il pourra avoir accès aux privilèges de l'association. C'est un honneur et ça marche. Regardez tous ces abrutis francophones qui se sont inscrits au véritable fan club de Mana (plus de 100€ l'adhésion!) et qui reçoivent des lettres en japonais qu'ils ne comprennent même pas. Il faut flatter le membre, lui faire comprendre qu'en s'abonnant, il devient quelqu'un. Ça le change, lui qui n'est rien dans la vie de tous les jours...
L'argent des cotisations doit être strictement utilisé dans le cadre de l’association et non à des fins personnelles. Normalement, ça sert à payer les timbres, les enveloppes, les tracts etc. Mais quand les hauts gradés commencent à payer leurs Pullip avec, alors là ça change tout. Pour faire diversion, la présidente organise un événement qui n’a d’évènement que le nom et ressemble surtout à un goûter vu qu’ils sont rarement plus de 6. On se déguise en XX, on mange des Pepito, on chante en japonais-yaourt grâce à l’appareil à karaoké de la petite sœur reçu à Noël, on organise un atelier de dessins dont les plus belles croûtes seront envoyées à XX pour son anniversaire, on évoque sa future venue. Quand le plancher est solide, on danse aussi parfois ; ce sont là bien les seuls exercices physiques que notre imposante présidente fera cette année… Et tout cela est immortalisée en photo et vidéo puis mis en ligne sur le site de l’association pour que le monde entier puisse hurler de rire !
Et puis un jour, tout s’arrête. Les rancœurs aidant, les petits clans se sont dévoilés, tout le monde s’est foutu sur la gueule et a déserté le forum. Le bilan de l'association est nul, rien n’est jamais venu. La présidente a toujours de bonnes excuses. C’est jamais de sa faute mais celle de ses anciennes amies qui étaient trop jalouses… Elle reste seule ou presque mais là-dessus, elle a de l'entraînement. Elle continue donc un peu en solo, promet une nouvelle version de son site puis c’est fini. Elle kille tout ça, dépense les derniers deniers de son association dans des conneries et retourne à son néant quotidien, fait de rêveries éveillées, de poèmes bourrés de fautes et de masturbation compulsive.
Mine de rien, la présidente d’association est moins conne qu’elle ne le paraît car cet épisode lui aura appris tout un tas de ficelles qui lui permettront peut-être plus tard de se recycler sans problème dans les assurances. Là aussi, en échange de cotisations, on a de belles promesses et jamais rien n’arrive…
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 17:07

LE BOBO ET SA MUSIQUE

Les « bobos » est l’appellation diminuée de « bourgeois bohèmes », vous savez, ces gens écœurés par la société capitaliste alors qu’elle leur a déjà tout donné à même pas trente ans grâce à un papa dans la haute finance et une maman directrice d’un cours privé à Neuilly…
Les bobos travaillent uniquement dans les secteurs de la branchouille : les médias, la mode, « la com », la pub, les machins Internet. Des milieux nazis qui ne supportent que le beau, les gagnants et surtout la jeunesse. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils formeront le plus gros des files d’attente de l’ANPE dans 20 ans.
En attendant, ils sont puant de prétention, ont réponse à tout, pensent que leur peu de culture n’est rien d’autre que « LA » culture, habitent des lofts rénovés et payés cash dans le quartier Bastille et s’habillent aussi mal comme les jeunes pauvres à l’aide de haillons fashion hors de prix datant le plus souvent du temps où leurs parents flirtaient tout juste. On mêle un haut de jogging vert zippé avec une jupe longue à fleurs par exemple, ça va bien ensemble…
La tignasse crêpée façon « saut du lit » vissée sur le crâne, le portable « mel-pix-wap-cam-com-net » à l’oreille, la suffisance à la bouche, la sacoche customisée Adidas à l’épaule, l'I-pod à 500€ dans la poche, les Nike dernier modèle aux pieds. Le prix de leur panoplie de con dépasse largement celui d’un SMIC.
Tout comme MC Solaar fut le rappeur officiel des Neuilly Auteuil Passy, les fameux NAP et ancêtres directs des bobos voici un peu plus de dix ans, sans doute histoire de soulager leur conscience de voter Front National à chaque élection, les bobos ont eux aussi leurs portes-parole musicaux et là, ce n’est pas une pièce rapportée des quartiers difficiles et embourgeoisée par la situation. Non, ils viennent de leur propre troupeau cette fois-ci ! On assiste à un phénomène faisant tâche d’huile depuis un peu plus de cinq ans : la bobo musique. Les maisons de disque, qui, on le sait tous, débordent d’imagination et d’idées nouvelles, tiennent là quelque chose qu’ils n’ont même pas voulu et profitent donc de l’aubaine en sortant des clones à la pelle.
Le concept est simple : on prend un pseudo artiste, garçon ou fille peu importe, portant un nom français et pouvant mêler quelques origines européennes. Une particule est la bienvenue. On appréciera également un nom de famille amusant et parfois écrit en phonétique quand l’artiste en question écrit des textes ironiques et/ou comiques. Bien souvent, le guignol sait tripoter un instrument, une guitare ou un piano, ce qui convaincra toujours leur public de mélomanes que leur chouchou a des aptitudes musicales...
Ensuite, on s’occupe de l’image. C’est là qu’on travaille le plus. On fait des séances photos où la future star tire toujours une gueule de six pieds de long en gros plan. Le tatouage maori sur l’épaule ou la cheville, l’air négligé, un peu crade, le piercing bien en évidence, les pieds nus, sont des détails qui ont leur importance. Les très riches adorent ressembler aux très pauvres de nos jours.
Ses interviews, exprimées au premier degré, ne délivrent qu’un monologue fade, convenu et chiant. Tout l’emmerde, tout le lasse, il se croit dépressif chronique alors qu’il n’est qu’un gosse unique de trente ans trop gâté. Ses tirades contre l’injustice de ce monde pourri sont archi rabattues mais ça marchera toujours. De toute façon, l’important est d’en parler, et non d’agir. Le malheur de cette planète est devenu un argument marketing.
Et enfin, il y a les chansons. Presque toujours écrites par ses soins, les paroles sont pauvres. Les dictionnaires de rimes sont frénétiquement pillés. Ce sont souvent des textes sur de petits riens avec une pointe de cynisme amer et quelques gros mots, histoire de choquer surtout les gens de son milieu, ces grandes familles bourgeoises où l’on est encore parfois tenu de vouvoyer ses parents qui, mêmes proches restent lointains, et que l’on a toujours connu vieux.
L’un va parler de ses voisins de palier, l’autre du confort de sa grosse voiture sans oublier les classiques lamentations monocordes sur le fait que son amour l’a baisé… Il faut que le grand public se reconnaisse dans les textes alors, on va au plus basique. Quant à la musique, quelques arpèges au piano, trois accords de gratte ou une boucle de sample lorgnant sur les années 70 dans le son et répétée pendant 4mn feront parfaitement l’affaire.
La bobo musique attire presque magnétiquement les petits étudiants en littéraire, ceux qui pensent avoir du talent et griffonnent dans leur coin des poèmes à l’eau de rose ridicules et soi-disant lyriques entre deux branlettes dédiées à leur amour platonique qui les inspire tant. Remarquez, pourquoi pas ? Jim Morrison était des leurs et quelle carrière !
Avec comme étoiles confirmées Carla Bruni, Bénabar, Zazie ou Benjamin Biolay, plus tout un lot de petits satellites gravitant autour d’elles et que nous ne prendrons même pas la peine de citer, le concept même de la bobo musique rapporte des masses de fric malgré une pauvreté musicale et lyrique rare. Tout est factice là-dedans, creux et prétentieux. Le public est jeune, comme eux ; aisé, comme eux ; insupportable, comme eux.
Pauvre chanson française ! Gainsbourg, Ferré, Brel, Brassens, Piaf… Où êtes-vous ? Ces gens-là saignaient réellement. Leurs meilleurs titres ont été écrits et/ou chantés alors qu’ils survolaient pour de bon la fosse commune. Quand ils vous parlaient au travers de leurs chansons, cela sentait l’absinthe, le tabac gris, le travail acharné et la sueur. Notre nouvelle génération d’écorchés vifs a des relents de Yop fraise, de shit, de rente à vie et de CK One. Devinez de qui on parlera encore dans 100 ans ?
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 17:08

LA BEJHIDEUSE

Une béjhideuse est à la base une collectionneuse de BJD (Ball Joined Doll) et les dites BJD sont des poupées, japonaises ou coréennes, en résine, et articulées à la façon des vieilles poupées en bois. Voir ici pour plus de détails : http://eluts.com/

La béjhideuse est un mélange de gothique, de fan de yaoi et de pauvre fille. On retrouvera dans cette catégorie tous les rebuts du fanzinat, dollzs, cosplayeuses et autres extraterrestres du genre. Comme elle s'ennuie dans la vie, il faut bien qu'elle se trouve un hobby pour tuer le temps. Souvent au chômage, à la limite du RMI, elle ponctionne facilement et sans scrupule son mec quand elle en a un, ce qui est rare, et/ou ses parents d'ailleurs chez qui elle vit toujours à 40 ans !
Complètement paumée, pas vraiment adulte, fantasque, sans fric, sans talent, sans amis, elle s'angoisse, à juste titre, pour son avenir qui arrive à toute allure. Avec un physique des plus ingrats, et souvent gras tout court, sans parler de ses crises de psoriasis, on ne peut pas dire qu'elle attire le sexe opposé, ce qui pourtant serait la solution de tous ses problèmes. Elle reporte donc ses fantasmes de frustrée sur des poupées à 500€. Et lorsque les fan-fics de cul, les rêves érotiques et autres multiples doigtages compulsifs quotidiens ne lui suffisent plus, on met à contribution la poupée en question. Après tout, elle a coûté assez chère comme ça... La digue est rompue et notre béjhideuse n'a plus de limite. Alors on a droit à la fessée cul nu d'une petite polissonne qui, naturellement, hurle de plaisir ou deux poupées mâles se chevauchant... Bien sûr, ça aime le cuir et le fouet; on retrouvera souvent leurs fétiches attachés à un lit façon Basic Instinct... Toutes les positions sont permises du moment que ça les excite. Le mauvais goût n'a pas de limite et surtout s'affiche fièrement à coups de photos numériques : les jambes bien écartées, les mains sur le gros paquet, l'orgie à 5 ou 6, des goudous se broutant le clito de résine...
Mais la bêtise ne s'arrête pas là. La BJD, considérée comme un véritable être vivant par sa nourrisse, prend souvent l'air et est trimballée dans les cimetières. Y'a de la verdure, c'est calme et puis ça fait très goth de se pointer avec sa chose maquillée comme Beetlejuice et de la faire poser sur les tombes de nos chers disparus dans les positions les plus scabreuses. La pauvre poupée est également emmenée en boîtes de nuit, en vacances, accoste les vieilles dans les rues, mange des sushis et boit de la bière. Elle a plus de vie et voit plus de gens que sa propriétaire légitime !
N'oublions pas le look ! Autant la béjhideuse est mal fagotée parce que rien ne lui va (allez ressembler à quelque chose quand vous faites 1m³ aussi !), autant la poupée est classieusement habillée avec des ensembles à 200€. Rien n'est trop beau ni trop coûteux pour leurs petits angelots. Elle se fait appeler "maman" par son mouflet en plastoc qui dégagerait une si délicieuse odeur de benzène si on le passait à la flamme d'un briquet...
Mais le look n'est pas qu'une histoire de fringues. Faut aussi les maquiller. Quand on a les moyens de s'acheter une poupée à 500€, on a le droit de la massacrer à coups de truelle. Rouges à lèvres style geishas du 13e arrondissement de Paris, cils dignes d'une drag queen, ombrage à paupière façon "j'ai pas ramené assez de sous hier soir alors Pédro m'a mis un pain", l'asymétrie des sourcils, le gloss qui bave et la lèvre qui pend...
Et lorsque Krusty-BJ est prête à faire son numéro, on l'exhibe à l'ensemble des autres patients de l'hôpital psychiatrique virtuel, pudiquement appelé "communauté", qui d'ailleurs vous encensera toujours à coups de "t'ést 1 vré pros" et "joré pa fé mieu". Ils sont toujours très fiers des gens qui font mieux qu'eux, eux qui ne font jamais rien et ne savent rien faire...
La béjhideuse adore rencontrer ses "con-génères" dans une soirée couture sponsorisée par Weight Watchers. On s'échange des idées de look et de maquillage; on rigole un peu, on se lamente beaucoup, on grignote énormément, on rêve sans fin...
On en croise des tonnes dans les conventions de poupées. Avec leur arrière-train façon culotte de percheron, on a du mal à savoir si elles sont de face ou de profil lorsqu'elles sont loin. A cause de ça, les béjhideuses provoquent de véritables embouteillages dans les minuscules allées de ces salons, et lorsque leur numérique possède la fonction panoramique, elles posent en troupeau pour la postérité. Viande française garantie !
Ne généralisons rien amis lecteurs et ne confondez pas une simple collectionneuse avec une béjhideuse. L'une vie normalement, l'autre par procuration... Si vous la rencontrez et que vous êtes un mâle, barrez-vous en courant car elle vous pompera tout votre fric pour sa "bijidi" tout en vous serinant sans arrêt que son bébé est plus beau que vous. Vous serez en plus de corvée pour transporter son gros sac dans ses BJD-partys où il ne faudra surtout pas la déranger. Elle passera des enfants-objets aux hommes-objets !
Cambrioleurs de tout poil, si vous découvrez au cours de vos virées nocturnes ou estivales la chambre inoccupée d'une de ces névrosées, rachetez votre âme de voleur en faisant une bonne action pour le monde entier : explosez sa ou ses poupée(s) dans le mur et finissez le travail à coups de talons ! La béjhideuse ne s'en remettra pas et, après avoir enterré en chialant les restes de son fœtus de plastique au fond de son jardin, dans un petit cercueil vendu séparément, elle réagira positivement pour la première fois de sa vie en se suicidant. C'est toujours autant de nettoyé...
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 17:09

L'ARTISTE:

L’avantage d’un milieu jeune, vivant et dynamique, comme celui des japoniaiseries, est que cela donne des idées et de la motivation pour se lancer soi-même dans l’aventure de la création artistique. Combien de groupes ont été formés à la suite d’un concert ? Combien de gens se sont mis à l’écriture après avoir été touché par un texte ? Le problème, c’est que notre époque ne sait plus discerner le talent et que, grâce (à cause ?) du phénomène Star Academy, n’importe quel maître-chien ou serveuse de chez Mac Do peut devenir une star du jour au lendemain. « Pourquoi pas moi ? » se disent-ils. C’est ce que prédisait Andy Warhol dans les années 60 : « Dans le futur tout le monde aura son quart d'heure de célébrité ! »
Ce qui n’était qu’une vocation au départ pour certains n’est plus qu’une thérapie pour soigner leur complexe d’infériorité et prendre leur revanche sur le monde qui les a toujours piétinés. Devenir riche et célèbre, voilà le moteur de ces gens-là !
Dans le milieu japonisant, c’est la même chose et l’on assiste à des raz-de-marée de losers, aussi vides qu’inconsistants, croyant dur comme fer avoir du talent et être des artistes nés alors que tout n’est qu’émulation chez eux et recherche d'identité.
L’artiste se compose de plusieurs cas, tous sociaux :

Le musicien

Il existe sous deux formes : la première est celle du « guitar hero ». Ayant trop regardé ses lives de X Japan, ou tout autre groupe de gratteux visuels, il imagine qu’en s’achetant une guitare électrique, il va devenir le second Hide. Les Gibson étant inabordables niveau budget pour un petit étudiant, il s’est vengé sur une mauvaise imitation, bien souvent japonaise. La boucle est quasiment bouclée dès le début…
Une fois l’instrument à cordes entre ses mains graisseuses, il ne compose rien mais répète inlassablement les deux mêmes notes et s’essaye à reproduire les riffs rageux de ses idoles. Sans succès d’ailleurs, il n’avait pas prévu que ça faisait aussi mal aux doigts que ça, et puis ça fait beaucoup de bruit et comme il vit toujours chez ses parents, ça pose vite un problème.
Il croit s’entraîner dur pour acquérir la technique de ses maîtres. Toute la journée la première semaine, puis quelques heures ensuite. Cela va en décroissant au fur et à mesure pour finalement arriver à une demi-heure par jour, quand ce n’est pas par semaine… La mayonnaise retombe très vite avec lui.
Il collectionne les tablatures de ses chansons favorites bien qu’il ne sache pas les déchiffrer. Il se procure donc une méthode d’apprentissage qu’il lit à peine. Trop de pages ! Le pavé de papier s’en va vite rejoindre sur une étagère poussiéreuse, à côté du portrait de Hide en macramé, son « Photoshop pour les nuls » et sa méthode Assimil de japonais…
Au bout d’un moment, ayant compris que même dans le métro, il ne ferait pas recette, bien qu’il ne se l’avouera jamais, il range sa guitare dans un coin de sa chambre ; le moins exposé, pour ne pas se rappeler ainsi son nouvel échec. S’il ne la refourgue pas sur Ebay ou à un autre manchot dans son style, il s’en servira juste pour « mythoner ». Il racontera à ses nouvelles connaissances qu’il en a joué pendant quelques temps dans un groupe, que c’était super, qu’il était même plutôt bon, mais qu’il avait ses études à finir d’abord. Entre devenir une vedette du rock adulée et milliardaire ou chercheur d’emploi fauché et anonyme, il n’a pas hésité... Crédible !
Parfois, lorsqu’il est seul chez lui, il reprend sa gratte sans la brancher, glisse le DVD d'un live de X Japan dans son lecteur, mets le volume à fond et, tout en regardant son écran, fait semblant de jouer en imitant les mêmes gestes que Hide. Là, il prend vraiment son pied. Au moins, l’achat de sa guitare cheap lui aura appris une chose : qu’il était plus doué pour le mime que pour la musique !

La seconde catégorie du musicien est le Jean-Michel Jarre bis. Armé de son petit clavier-maître à trois octaves, de son Cubase cracké et de sa banque de sons sur Cd-rom, il pense devenir le dieu de la scène techno-trash-jazz-bossa-acid-musette. C’est son style unique, qu’il a trouvé en tournant quelques molettes au pif modifiant ainsi un algorithme qui était déjà livré clés en main sur son programme de lutherie virtuelle… Il n’hésite pas à claironner sur les forums qu’il est « musicien ». Ça ne rigole pas !
Musicien mais infoutu de lire une seule note de musique sur une partition. Il compte donc sur la technologie pour palier à son incompétence. De nos jours, la maîtrise de la musique « en dur » n’est plus réservée qu’aux jazzmen et autres concertistes classiques de toute façon.
Tout comme certains pillent les textes Jpop du Net pour remplir les pages de leur magazine mensuel, lui pille les disques de ses artistes favoris. Il sample, inverse, ralenti, enlève, coupe, colle ailleurs… Il retripatouille ça à coups d’arrangeur automatique et nous le présente comme un truc 100% original… Une bonne chiasse synthétique, inodore, de la vraie musique d'ascenseur ! Mais lui est super fier de son travail, pensez donc, il crée ! En cachette, il a envoyé au Japon ses maquettes à ses producteurs fétiches. Il en espère beaucoup…
Si vous en rencontrez un, et qu’il commence à vous causer de sa « musique », souvenez-vous de la scène du film Lost In Translation, lorsqu’un de ces pouilleux tente d’expliquer à Scarlett Johansson comment il a rajouté du delay sur son sample de hip hop. Vous aurez exactement le même regard halluciné que la blonde aux lèvres charnues…

Le dessinateur

Très nombreux et offensifs dans ce milieu, les dessinateurs branchés « manga » pullulent comme des lapins. C’est une véritable mode depuis dix ans et un business salement lucratif pour certaines librairies japonaises de Paris qui se mettent à vendre du papier, de l’encre, de petites plumes, de grosses gommes, des pinceaux, des trames etc. le tout made in Japan évidemment et pour le plus grand bonheur de nos tâcherons en chef parce que dans leurs esprits stériles, mieux vaut avoir du matériel japonais lorsqu’on dessine des mangas, c’est une question d’harmonie !…
Souvent en difficulté scolaire, notre dessinateur se tourne vers les petits Mickey en version jaune, rêvant d’un glorieux avenir de « mangaka », les fameux dessinateurs de mangas. Et pourquoi pas ? Il a toujours gribouillé dans son coin, d’abord ses personnages favoris issus du Club Dorothée, puis des copies de planches du Club Dorothée Magazine. Sans Dorothée, que ferait-il à l’heure actuelle ? Peut-être aurait-il réussi sa vie…
Les noms de Hôjô, Takahashi, Toriyama ou Katsura le transportent. Ils sont synonymes de réussite, d’argent et de passion vécue. Certes, tout cela est vrai, mais il ne se doute pas que ces gens-là sont de véritables forçats de la planche, ne prenant quasiment jamais de vacances et dessinant tous les jours de la semaine. Ne confondons pas dessinateur européen et dessinateur japonais sur le plan de la productivité. Les 35h au Japon, on les fait en moins de trois jours… On voit mal notre « mangakaillon » les imiter, lui qui se plaint d’être débordé dès qu’il dépasse les 10h de cours par semaine…
Le dessinateur n’a aucun style propre, il ne sait que copier à main levée ses mangas favoris et parfois même pas vu que beaucoup d’entre eux décalquent honteusement. C’est juste du fan art. Ses BD, souvent des suites des épisodes phares de ses séries cultes, sont à chier. Mal foutues, sales, retouchées au Tipp-Exx, il n’y a pas besoin de retourner le dessin pour voir les erreurs de perspective, elles sont visibles même à l’endroit ! Oh la jolie tête plus grosse que le corps ! Oh le bel œil droit qui part vers le haut ! Oh les personnages qui ne montrent jamais leurs mains parce qu'on ne sait pas les dessiner correctement... On trouve les pires horreurs anatomiques dans les mangas yaoi, ce dont leur pauvre public ne voit même pas puisqu’ils achètent ça, non pas pour l’histoire ou les dessins, mais pour se toucher !
N’ayant jamais étudié l’anatomie humaine et encore moins le nu, conditions pourtant on ne peut plus obligatoires pour dessiner des personnages réalistes, il pense rattraper tout ça en collant des trames adhésives sophistiquées un peu partout parce que ça en jette. C’est la méthode Kurumada ! Il se ruine donc littéralement là-dedans pour le plus grand bonheur des magasins les vendant à des prix pharamineux et se frottant les mains devant de tels gogos !
La technologie l'aide aussi parfois. Grâce à Photoshop et une tablette graphique cheap, il met en couleur ses gribouillis avec une immense fierté. Hélas! ça ne change rien, c'est toujours aussi bancal. Peignez une merde en rose bonbon et vous aurez exactement le même résultat. Lorsqu'il a des amis dans le même style et qu'ils sont prétentieux, ils montent une association qu'ils appellent souvent studio...
Pas de pitié à avoir, détruisez-les si vous en croisez en leur rappelant cette dure réalité qu’ils essayent de chasser de leur esprit : les gaijin se prenant pour Akira Toriyama ou Naoko Takeuchi, les Japonais s’en foutent complètement puisqu’ils ont les originaux chez eux ! Au Japon, les mangaka français, il y en a aucun !


le pire c'est qu'au début, en arrivant sur cette page, je croyais qu'il s'agissait de la présentation (photos à l'appui) du staff du site.... Parce que ca aurait collé à leur mentalité de se décrire comme ca mdr
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 18:09

explr, c vrai, le trash, pauvre gackt avec le flingue... is sont immonde mais tres drole, sauf pour le chanteur hide tiens...
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MessageSujet: Re: Définitions marrantes ^^   Définitions marrantes ^^ Icon_minitimeVen 4 Aoû - 18:35

oué je sais tu m'avais déja dit. Pour hide ils poussent un peu, remarque tout est relatif: nous ca nous choque parce qu'il est mort, et que se moquer des morts est tabou.... Mais au final, qd on regarde comment ils traitent les vivants, je vois ps pourquoi critiquer hide post mortem serait plus condamnable que le reste ^^ mdr
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