Des écrits que j'ai appréciés

La première fois que nos mains se frôlent. Le premier baiser. Le bruit de sa respiration. La première nuit. Se réveiller dans ses bras. Ne pas y croire. Le voir se réveiller et vous sourire. Croire que c’est un rêve car c’est trop beau. Se rendormir contre lui. Ecouter son cœur battre. Trouver ça beau.
L’embrasser quand on passe près de lui et qu’il est là, assis à lire je ne sais quoi. S’arrêter un instant et se redire que c’est un cadeau du ciel. Lui faire des surprises. Attendre ses appels. Le regarder s’habiller. Ne toujours pas y croire.
Le voir et tout oublier. Vivre ces instants si parfaits que la simple conscience de cette perfection en détruit presque la magie.
Parler de lui à ses amis à n’en plus finir. Avoir l’impression d’avoir 15 ans. Se dire qu’il a tout changé et, en fait, rien. Avoir peur de le décevoir parfois. Le découvrir. L’écouter. Savoir quel est son passé, son histoire. Connaître ses doutes, ses peurs. Ne rien dire. Se réveiller la nuit pour le regarder. Se dire que rien ne peut décrire cette ébullition de sentiments. Ou alors une chanson douce, sans paroles, juste des murmures.
Essayer de se rappeler en vain quand on a été si bien pour la dernière fois. Ne rien dire à ses parents qui ne connaissent pas votre « terrible secret ». Trouver ça triste de ne pas partager ces moments de bonheur avec les gens qu’on aime le plus. Et puis se dire que ça viendra. Un jour. Qui sait.
Etre déçu car il n’est pas venu ce soir. Se résigner. Passer une journée entière sur un nuage car on est encore tout étourdi par ses baisers.
Le premier repas « en couple » chez des amis. Voir dans ses yeux une petite crainte. Etre rassuré quand il vous prend la main devant eux. Se dire que la vie est belle. Le regarder et sourire. Parce qu’il est beau comme tout et si doux et gentil et... Se dire qu’on en rajoute sûrement un peu car il a certainement quelques défauts mais s’en foutre comme du premier string de la Reine Mère.
Faire des projets de voyage à deux. Essayer de se rappeler comment c’était quand on avait peur d’être soi-même. Se dire que ça vaut le coup d’en avoir chié avant, quand on était mal dans sa peau, quand on se trouvait monstrueux. Le répéter à ceux qui en doutent encore. Leur dire que « le bonheur, c’est d’être heureux ; ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est » (Jules Renard).
Lui acheter une brosse à dents et la confiture qu’il aime pour le petit déj’. Prendre son temps. Ne pas aller trop vite. Se convaincre qu’il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux, comme dit l’autre. Mais trouver ça long quand même.
Essayer de ne pas oublier ses autres amis, ses projets. Continuer sa vie d’avant lui mais avec lui. Ecouter « la valse des monstres » de Yann Tiersen et se sentir emporté par un tourbillon sans fin.
Se rendre compte qu’on est plus fort. Qu’on grandit. Qu’on est moins seul. Que la vie est courte.
Et puis l’embrasser.
Constater qu’on est amoureux.
Et sourire.

Ce texte s'appelle "les soirées de l'ambassadeur" et il y traite d'un amour homosexuel ^^

Ces rêves grisatres qui s' évanouissent
A la volonté de tes orages et vents
Les honneurs perdus à combattre le temps
Et l' esprit se comme les chairs pourissent

Ouvrir une breche pour tenir sa main
Se raccrocher aux plus douces illusions
Plus par envie que par dévotion
Pleurer maintenant pour un meilleur demain

Danse d' une flamme perdue dans mes genes
Assez active pour changer mes espoirs
Sa force cachée lue dans les cauchemars
Absorbe compassion pour cracher sa haine

Sentiment autiste, tu es mon tuteur
Tes murmures de stase a travers mes sens
Dans le chaos, l' impossible décadence
Réveille moi enfin de cette torpeur

Lecons folles, ordres toujours incompris
Je cherche tes gemmes dont je suis avide
Conjure l' aura et brise la chrysalide
Rien n' est plus beau qu' une inversion d' agonie

Ces étouffements seront sans remèdes
Pris sous un passé marqué de désastres
Je t' ai volé une statue d'albatre
Pour me flétrir comme les roses décedent

Peut etre encore me releverais je un jour
Pour soudoyer une nouvelle passion
Plus par envie que par dévotion
Ma forme sera une stigmate de l' amour

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Jour apres jour et phase après phase
Je ne rampe qu' aux pieds de ce qui m' écrase
Les réveils décadents d' un esprit en crise
Soit je me sauve de ces buts qui me détruisent
Soit j' abandonne les défenses et ferme les yeux
Et ne faire plus qu' un avec ce flot de souvenirs
Ni le courage d' insister ou de dire adieu
Garder peu de passé et refuser l' avenir

Jour après jour, pas après pas
Les plaies se creusent et la force n est plus là
Plus la peine d' attendre un miracle ou juste un retour
Mes cris restent muets comme mes confidents sont sourds
Des coups trop faibles que la confiance désarme
Mon coeur est lourd et mes yeux se vident
Du sel et du souffre dans ces pluies de larmes
Les mots implorent que quelque chose décide

Jour après jour et sens après sens
Cette longue agonie ne quittera pas l' enfance
Fins et moyens semblent aujourd' hui en symbiose
Mes reves se fanent et ma peau se nécrose
Comme un cerveau rongé par la démence
Champ des espoirs que plus rien n' arrose
Cette vie sans gout etait la seule chance
Entre un sol gris et son ciel rose

Jour apres jour, fin apres fin
Le maitre ordonne et l' esclave se plaint
Les coups les unissent,le reste les sépare
Pour dire n' importe quoi du haut de mon mourroir
Toujours trop d' autisme et pas de courage
De décider du jour de mon envol
Mes traits opaques et l' illisible de mon visage
Retour de flamme et je perd la parole

Tant pis ! En attendant de te croiser a nouveau voici rien que pour toi, un 'tit extrait de "L’Amour la Poésie".
Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bleue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
(Paul Eluard)

A quoi sert de vivre quand l’espoir s’est envolé,
Quand les dernières notes ont été jouées ?
Puisqu’il ne vous a pas écouté, qu’il a fui avant,
Le fleuve de la vie continu de s’écouler pourtant …

Votre espoir disait sans vous souffrir de trop
Que l’amour pouvait supporter n’importe quel fardeau
Tout devait se terminer dans le bonheur et il est parti avant
Les oiseaux continuent de chanter pourtant …

Il chantait et faisait danser les mots à parti des faits
Ses poèmes étaient sans doute plus beaux qu’ils n’étaient vrais
Comment pouvait-il dire souffrir tant alors qu’il a dit adieu avant
Encore ce matin, le soleil s’est levé pourtant …

Vous auriez préféré mourir de par ses mains
Une dernière fois fermer les yeux en le voyant c’est certain
Mais il a fui avant, il est parti avant, il a dit adieu avant
Il pleurera quand il vous verra mourir pourtant …

CŒUR ET RAISON

" L'esprit a beau faire plus de chemin que le coeur, il ne va jamais si loin. "
Proverbe Chinois
" La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter, le coeur seul nous dit ce qu'il faut faire. "
J. Joubert


AMOUR

" On ne saurait être sage quand on aime, ni aimer quand on est sage. "
Publilius Syrus

" Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu. "
La Rochefoucauld

" L'amour ôte l'esprit à ceux qui en ont et en donne à ceux qui n'en ont pas. "
Diderot

" Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout. "
Colette


BONHEUR

" Il y a deux sortes de gens : ceux qui peuvent être heureux et ne le sont pas, et ceux qui cherchent le bonheur sans le trouver. "
Proverbe Arabe


Cœur

" Suis ton coeur, pour que ton visage brille durant le temps de ta vie. "
Plathotep

" Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas. "
Al-Gazal





ESPRIT
" L'esprit sert à tout, mais il ne mène à rien. "
Talleyrand

LA FEMME
" Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est. "
Alfred de Musset

" La modération n'a pas de sens pour les femmes. "
Plaute

" Les femmes sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes. "
La Bruyère

" Aussi longtemps que l'homme aime une femme, fût-ce la moindre d'entre elles, il est réduit en esclavage, comme le jeune veau qui tète sa mère. "
Dhammapada


LE MONDE
" Le monde est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent. "
Horace

LA VERITE
" Trois sortes de gens disent la vérité : les sots, les enfants et les ivrognes. "
Proverbe Allemand

tu les a eu ou ces textes ? ils sont trop beau

glané à droite et a gauche. Certains m'ont été envoyé par des admirateurs, d'autres pris sur des forums et des blogs.

C'est trop beau!!!