Auteurs inconnus 2

Debout dans ma salle de bains
Une lame de rasoir à la main
Je ne voulais pas vivre la dernière fois
Et j'ai ouverte en pensant à toi

Mon sang s'est mis à couler
Ma tête à tourner
Ma vue s'est brouillée
Et je suis tombée

La porte s'est ouverte et tu es entré
Alors j'ai regretté ce que j'avais fait
Tu t'es avancé et pour la première fois
Je t'ai vu versé une larme pour moi

Quand je t'ai dit "je t'aime" mes derniers mots prononcés
Mes yeux doucement se sont fermés
Pour rester clos à jamais
Et mon âme s'est envolée

D'en haut je t'ai observé
T'allonger à mes côtés
Avec tristesse, tu m'as regardé
Et là tu as décidé

Tu as repensé à notre amour
On avait juré qu'il durerait toujours
Tu as pris la lame de mes doigts
Tu as dit "on ne se séparera pas"

Et puis tu as pris ma main
Tu as mêlé ton sang au mien
Comme pour unir notre chemin
Et ce fut la fin.

il est horrible ce texte! je veux dire par la qu'il est magnifique dans son cote morbide! ca me prend aux tripes!

moi ca coupe le souffle ! Ca me plonge dans la déprime ! sniff !

c'est un peu ca ouais sauf que ce genre d'idees morbides je veux plus y penser donc c'est dur ca me ramene quelques annees en arrieres!

ah merde c'est vrai ! J'avais pas pensé ! J'aurai pas du poster ce truc ... Désolé !!

c'est pas grave! c'est un tres beau poeme et puis apres tout ce topic est fait pour ca... montrer de la poesie quelque soit les etats d'ame de chacun! ca nous touche chacun a notre maniere et ça permet la reflexion!
mercide nous faire decouvrir cela!

Vous voulez du gore? en voila ! (Auteur reploid, Heaven saura d'ou ca vient.. hein Aram ?^^)

Je l’ai rencontré à l’hôpital, au milieu des effluves de médicament et de relent de mort. Elle traînait seul, dans son pyjama blanc, avec ses longs cheveux salie par la transpiration, des cernes noires entourant ses yeux, des joues creuses enfoncés dans une mâchoire squelettique, le tout dans un corps amaigris par la maladie. La voir déambulée ainsi, ses lèvres sèches formant une moue dépité, saccadant chacun de ses pas comme s’il la rapprochait un peu plus de la mort, je l’ai trouvé séduisante.
Elle fuya devant mes assauts de séduction comme le gibier devant un chasseur, sachant qu’il était inéducable que je l’attrape. Après avoir exploré sa bouche asséchée, caressé ses longs cheveux souillés, bercé ses oreilles de mots délicats, je l’ai entraîné petit à petit à se dévoiler. Bientôt m’a main explora son corps amincit, caressant ses petits seins maigrelet, longeant le bas de son dos si fragiles, massant délicatement le creux de ses reins, et inondant de nouveau sa fontaine asséchée.
Mes mots aussi vantait son étrange beauté, ce corps si pales et si fragiles dégageant une étrange sensualité, ses yeux résigné niant la beauté du monde et ce visage si fin, taillé à vif par une main de mort. Sa timidité laissa bientôt place à une insatiable curiosité, dévorant chaque centimètre de mon corps, elle pris plaisir à ces caresses. Sur le devant de la scène nous devisions de futilité propre aux vivants, mais dans les recoins sombres de cette zone de mort, nous ne faisions qu’échanger du plaisir. Ma langue comblait toutes ses lèvres arides et elle me rendit bientôt la grâce sur mon sabre de chair.
Quand je voulus pourfendre son corps, je découvris que ce corps si menu abritait encore sa rose et c’est avec patience et délicatesse que je ravis cette fleur si belle sur cette tige si malade. Nous en conçûmes grand plaisir par la suite et nos ébats prirent de l’ampleur, insatiable qu’elle était, tandis que sa santé déclinait. Je la sentais partir petit à petit, mais sa rage dévorante comblait tout mes sens. Toutes les sortes de larmes se mêlait à ses cris de plaisir : la mort, la douleur, l’envie, la jouissance et la peur. J’englobais de mes bras ce corps décharné, apaisait de mots tendres ce cœur fatigué, et continuait de caresser ce corps mourrant.
es étreintes commencèrent à se faire plus rare, plus brève et plus douloureuses, mais elle refusait d’éteindre ce brasier, laissant vivre quelques charbons ardents dans le feu mourrant de nos ébats. Je ne la vis plus pendant quelque temps elle finit par disparaître de ma vue. Ne renonçant pas à nos baisers je parcourut les allés en cherchant son lieu de repos Je finis par la retrouver, enchaînée à son lit par mille appareil emplis de tuyau avides de son corps. La voir ainsi ligoté par ces méandres tubulaires, je perdis contenance. Me tromper avec une machine était plus que pour mes sens. Arrachant tous les liens retenant celle que je désirais, je réussis à l’atteindre embrasant une dernière fois ce corps épuisé. Dans un murmure elle prononça mon nom et dans une dernière étreinte elle s’endormit, nos corps enlacés dans un macabre ballet.

perso ce genre de gore ne m'emeut pas du tout! ca me fait plus penser a ces hommes et femmes que je me suis promise de comprendre un jour!

darky-angel21 a écrit:

c'est pas grave! c'est un tres beau poeme et puis apres tout ce topic est fait pour ca... montrer de la poesie quelque soit les etats d'ame de chacun! ca nous touche chacun a notre maniere et ça permet la reflexion!
mercide nous faire decouvrir cela!

C'est rien, je vois qu'on "aprécie" de la meme facon. Toi ca te fait penser au passé, moi au présent ...

darky-angel21 a écrit:

perso ce genre de gore ne m'emeut pas du tout! ca me fait plus penser a ces hommes et femmes que je me suis promise de comprendre un jour!

comprendre un jour? Explique toi je n'ai aps compris. Tu aimes ou tu n'aimes pas ce genre de nouvelle?

je suis pas une fan de ce genre de nouvelles mais voulant devenir psychocriminologue (ou profiler en anglais) je trouve ce genre de comportement interessant a etudier!

Une des réaction lors d ela aprution de ce texte:

C'est assez intéressant et assez éloigné de ce qu'on lit habituellement, mais j'ai assez aimé le style avec lequel c'est écrit.
Et non, ça me donne pas envie de me pendre, je trouve plutôt que c'est un très beau plaidoyer pour les malades inguérissables. Non ce sont pas des bêtes curieuses, oui ils ont encore des sentiments, et passer au delà de l'apitoyement sur leur maladie, on pourrait voir autre chose, ça leur ferait pas plus de mal.

La réponse de l'auteur:
Le but de ce texte était bien sur de provoquer des émotions fortes aux lecteurs (choses qui a visiblement réussi). Il s'agissait également d'un exercice de style puisque je devais mélanger érotisme et mort. L'objectif était de mettre en balance deux "entité" complétement différentes, provenant de "niveau" opposés c'est à dire pour être plus claire :
- l'amour : vivre/sentir/ressentir/plaisir/apport
- la maladie : mort/douleur/survivre/perte

Le texte a été écrit en une vingtaine de minutes mais j'y avait déjà réfléchie un bon bout de temps avant.
Ce texte n'est inspiré d'aucune source.

Ma réaction:
mmm après relecture , si y'a un truc que j'aime bien: le coté éphémère de ce genre d'histoire d'amour.. Très pratique pour éviter la lassitude
Le truc que 'jaime pas: la nana a pas eu le choix en fait... Moi je 'lai ressenti au début comme un viol de sa personne. (de toute manière elle ne pouvait pas s'échapper, tu as dit un truc dans le genre....). J'aime bien avoir le choix ^^

Au niveau du style, c'est très bien écrit, sinon.

Miaka a écrit:

Non ce sont pas des bêtes curieuses, oui ils ont encore des sentiments, et passer au delà de l'apitoyement sur leur maladie, on pourrait voir autre chose, ça leur ferait pas plus de mal.

La réponse de l'auteur:
Le but de ce texte était bien sur de provoquer des émotions fortes aux lecteurs (choses qui a visiblement réussi). Il s'agissait également d'un exercice de style puisque je devais mélanger érotisme et mort. L'objectif était de mettre en balance deux "entité" complétement différentes, provenant de "niveau" opposés c'est à dire pour être plus claire :
- l'amour : vivre/sentir/ressentir/plaisir/apport
- la maladie : mort/douleur/survivre/perte

Au niveau du style, c'est très bien écrit, sinon.

je me suis mal exprimer en disant que je voulais les etudier! disons que je suis fasciner par ce genre de comportement et pour moi il existe des moyens de les aider a vivre mieux leur maladie meme si il font des choses que certains qualifie de "digne de la chaise electrique"!

ensuite sur le texte en lui meme il est bien ecrit et il exprime tres bien la dualite entre les pulsions de vie et de mort!